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En vrac
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Les fleuves impossibles
Ne mordent les cravaches
Qu’aux soirs bleus mauves
Des saisons endormies.
 
D’orge torréfiée la nuit qui vient
Sent le café brûlé.
Il crépite,
Grésille.
Semblable à ces pop-corn
Dans nos marmites oubliées.
 
Nenni,
Rien ne s’oublie dans le chaudron crasse de l’humanité.
 
Ceux qui suivront mordront les yeux du bouillon
Que nous leur préparons.
 
Il y a comme ça
Des retours de flamme qui glacent en retour
La prunelle de tes yeux.
 
Il y a comme ça,
Des flammes qui glacent
Et des glaces qui te brûlent
 
Jusqu’aux yeux.
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Hagard je traîne les gares
A la recherche d’un trajet
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Adéquat.
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Nos vies ne sont que des squats
Ouverts au hasard.
Des squats,
Érigés en propriétés.
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Privées,
privées de liberté vraie.
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Ouvrir les portes.
Casser les volets.
Besoin d’un bol d’air, rien de moins.
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Au soir des ombres noires
Semblent sur le rasoir
Nos je de miroirs
Toujours plus bizarres.
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Prends garde !
Prends garde qu’un tiroir
Ne s’ouvre dans le miroir
Te prenant pour un trottoir
Menant vers une autre armoire
Un nouveau placard.
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Prends garde !
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Avec les feuilles s’égraine l’automne,
Avant que l’hiver à son tour ne s’effeuille,
Comme ces vies dans la rue qui frissonnent,
Sous le regard ébahis des consemeurent,
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En fauteuil.
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Les bras déployés comme des ailes,
Ephémères,
Ils surgissent de nulle part,
Un matin,
Comme des criquets,
Puis s’éteignent le soir même,
Entre les phares des voitures,
Qui de nulle part viennent.
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Le consommeur est un p’tit vieux
Qui sur sa p’tite chaise
Se croit éternel.
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Mais il y a ces voitures…
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Qui de nulle part viennent.
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Enfant,
Je mordais dans le vide
Comme on grimpe dans un arbre
Pour y cueillir des plumes.
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25/05
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Tempête médiatique.
Oui-oui, non ouhic…
La prêtresse officie au milieu de ses invités
Avec le sérieux d’un constipé
Assis sur la lunette
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Arrière
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De la République.
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L’œil du oui qui l’habite
Lui confère un regard de possédé,
Alors que dans sa bouche gigote encore le corps chaud de la démocratie
 
Tel un asticot dans un bec.
 
Temps de chiot sur la scène publique.
 
Oui oui, non oui,
Nescquick
Dérisoires postillons avant l’orage tant redouté.
Et ce ne sont pas les postillons jetés au vent pour faire voter
Qui de l’orage auront raison.
 
 
 
26/05
 
Pour un oui, pour un non
Les ombres du sérail tiennent le crachoir
Comme le poivrot se tient la bite
Pour pisser aux vents mauvais
Sous l’œil torve des badauds.
 
Rien de plus que des poivrots te dis-je,
Crachant
Crachant contre les murs qui les retiennent,
Courroucés qu’ils sont,
A la façon de ces lézards bizarres
Mués en petites vieilles.
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L’âme des corps givrés
Comme le sang cuit des insurgés
Chante à gros bouillon
Dans le chaudron des cœurs brisés.
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Êtres de terre morte
Vous vous mordez les pieds.
Êtres de chaire molle
Vous ronéotypez.
 
Rien de plus.
 
Rien de plus
Qui pusse
Opus
Vous donner quitus
Mordicus.
 
Boues de cendres animées
Surgies des vents glacés
Comme autant d’erreurs mystiques
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Moustiques
 
En nuées
Embués
Ennuyés
Affolés
Par le tapage laissé par eux sur leur passage
En lieu et place des étangs
Des flaques
Des marais.
 
Il n’y a plus de fontaines sacrées où s’abreuver.
Sans danger.
 
L’ère du sac plastique règne en maître incontesté.
A nous étouffer.
L’ère de la mise à sac à sonné.
 
Au diable les progrès
Si le prix à payer
Ne fait que renforcer ces forcenés
Qui nous baladent,
Enchaînés comme des forçats
Dans le dédale de leur délire pathologique.
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La femme de feu
Est une femme qui beaucoup peu.
 
Mais des femmes de feu,
Il y en a peu.
 
Piégées qu’elles sont pour la plupart
Dans la glue des soldes à deux balles,
Le bocal des ristournes à trois ronds
Et des échantillons peau d’balle
Pour des grimages de premier bal.
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Gratis pour les filles.
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Juin
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Les seins triomphants croquent la lune
Dans les draps déferlants
Sur les tais d’oreillers
Durs comme le fer des barres à mines.
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19/06
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Homme,
Rêve toi et marche.
Lève toi de ton séant,
Séance tenante,
Et marche,
Avant que ne s’efface de ta cervelle
L’idée même de rêve,
Et par là même,
L’idée même de liberté.
 .
Homme,
Rêve toi et marche.
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Prends la poudre d’escampette
Avant que l’halogène
Braqué sur tes ailes
Ne les crame tout à fait.
 
 
 

 

21/06
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La fête bat son plein dans tous les coins.
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Alcool
Drogues
Filles
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Sous l’œil blasé de la police qui n'en perd pas une miette.
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Partout,
Des culs de filles roulent dans les rues pavées
Comme le R de l’alphabet roule dans la bouche d’un africain.
 
Culottes à l’air
Exhibées sans en avoir l’air
L’air de rien
Un rien vulgaire
Mais c’est dans l’ère du rien de rien qui mène à rien,
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Alors...
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Des culottes vous dis-je,
Tout partout,
De toute sortes
Des blanches
Des rouges
Qui bougent
Des noires
Qui clignotent
Des bleus pétrole…
Auréolées de pertes blanches.
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Pour faire genre ?
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Et de glaner glandu
À leur foutre les glandes
En glandouillant du gland
Dans le fouillis de ces guirlandes.
Les boules.
 
 
 
23/06
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L’Europe du oui est une Europe des p’tits m(é)ssieurs,
qui se prennent pour de grand’Z’hommes.
Peau d’zob.
Leur Vision du monde n’est qu’une hallucination de dégénéré.
 
 
Pour projet ?
Tout au plus,
Se jeter sur les restes du monde
Comme des chacals en bande sur une vierge.
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07/07 – 22 heures
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Bang-bang !!!
L’Angleterre croque la terre à son tour.
Bang-bang !!!
Sept sur sept  
En un seul set,
Bombinettes,
Alors qu’un cinq à sept
S’ouvrait à huit clos,
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Derrière les murs d’une forteresse
Hérissée de casses têtes.
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Bang-bang !!!
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007
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Alors même que s’ouvrait disais-je,
Le cinq à sept
D’un G7,
Augmenté d’une tête.
 
Bang-bang,
V’l’a pas qu’ça pète.
Drôles de têtes,
Alouette,
Alors qu’ils s’apprêtaient à se payer encore nos têtes.
 
- Et la dette et la dette…
 
Terminée la fête !
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08/07
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Elles étaient sept,
Puis six,
Puis cinq.
 
Plus que quatre au réveil.
 
Exagérer,
Se poser en victime,
Grossir le trait
Pour mieux minimiser ce qui est fait aux autres
Sans même un battement de cil.
Ni même un cierge.
 
Et de crier au terrorisme
Comme des loups mordus par une chèvre.
 
Mais nous n’avons que les terroristes que nous méritons.
Rien de plus.
Et se cacher les yeux,
C’est comme de se cracher dessus.
 
Il n’est que de dresser le catalogue morbide des abominations que nous commettons,
avec cette suffisance qui engendre,
forcément,
un jour ou l’autre,
un franc
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Ça suffit !
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Des autres.
 
Nous voulons tout pour nous tout seul
et après nous la boucherie pour nos enfants.
 
 
Avec cette suffisance…
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La vie est belle,
C’est ce que l’on en fait qui débecte,
Et on fait partout,
Jusque sous nos lits.
 
A force de chier dans notre assiette,
Il ne faudra pas s’étonner qu’on s’empoisonne.
 
Un monde grandiose,
Immense,
Allait nous tomber tout cuit dans le gosier.
Fini les problèmes d’intendance.
 
Mais non,
il aura fallu que nous nous renversions le barbe-cul dessus.
 
A nous en faire pousser des poils dans la bouche.
c c

 

 

 

 

 

 

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Et Dieu créa le Diable
pour se divertir.0
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Au septième jour,
Il n’en pouvait déjà plus.
 
Alors il créa la femme
Avec des formes
Des pleins
Des creux.
 
La tenant jalousement de côté,
Il éveilla la curiosité du Diable,
Qui ne tardât pas à s’émoustiller pour la chose.
 
C’est alors que Dieu donnât corps à l’homme,
Afin que Diable puisse s’en chausser comme une peau de banannne,
Dès que Dieu aurait le dos tourné.
 
Et ça n’a pas loupé.
 
Depuis lors,
Le Diable est prisonnier de ce corps
Qui de tords ne cause plus à tord
Au grand Thor
Déjà bien occupé à son bord.
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Sorti de la profondeur d’esprit,
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Nul salut.
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Mais qui salue encore aujourd’hui ?
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L’esprit n’y est plus.
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Quant à parler de profondeur,
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Autant s’entarter la gueule tout seul.
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16/07
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A peine commencé,
L’été se défait à une allure folle,
Comme la chevelure d’un lit se défait,
Haut perchée dans les branches du désir.
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Un chat court le moineau dans les futaies.
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Plaisir d’été.
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Déconnecté
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20/07 
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Après la défaite du oui,
La fête du vers solitaire
Et de ses anneaux de travers
Dans les scelles du maire de Paris.
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Et tant pis pour le grisbi
Jeté par les fenêtres au nom d’une idée morte.
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Plutôt que l’Espagne,
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Retirée courageusement du champs de guerre illégal,
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C’est l’incendiaire qui ramasse la flemme.
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Mascara que cette mascarade
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Olympique.
 
Elle n’a plus pour fonction que de piller les troncs.
Et d’endormir les cons.
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Franchise des jeux.
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J’aime trop la vie pour confier à d’autres
la rédaction de son scénario.
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21/07
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Que leur importe la terreur qui s’abat sur leurs peuples. D’ailleurs, il n’est pas rare qu’elle les arrange. C’est même un ingrédient majeur dans la composition du monde carcéral qu’ils nous concoctent, a l’étouffée,  dans leur cocotte.
 
Attentats !
A
ttentats !
Attends-toi à des attentats pour encore longtemps mon pote.
 
L’homme s’égare,
Avec une science toujours plus grande de la destruction.
 
Attentats,
Attends-toi à...
 
Si tu n’bouges pas plus qu’ça.
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Tag(s) : #Journal d'un millénaire à outrance.
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