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Décidément ma première impression (intuitive) sur cette affaire de virus, n'était pas si éloignée que ça de la réalité crue, telle qu'exposée dans cet article relayé ci-dessous, très documenté, sous la plume de : Whitney Webb. Livraison qui ne fait que confirmé ce que j'écrivais hier en commentaire de cet article :  

"Une chose est certaine, qu’il est très facile d’observer, c’est la concentration inouïe de malades mentaux, de dégénérés, de psychopathes, de sadiques au pouvoir, qu’ils soient à l’avant scène ou en coulisse – et ce – tout autour de la Planète. Et en particulier en « Oxydant » cœur de l’épidémie mentale, virale, virulente à laquelle nous assistons."

EN RÉSUMÉ :

Première étape : tu déclenches une épidémie
Deuxième étape : tu déclenches une panique mondiale
Troisième  étape : tu fabriques un vaccin Terminator
pour satisfaire les dépopula'sionistes et assouvir leur grand rêve d'extermination de masse.

 

par Whitney Webb.

DARPA a récemment consacré des millions à la recherche sur les chauves-souris et les coronavirus, ainsi que sur l’édition génétique et les « armes biologiques », avant que ne se déclare la récente épidémie de coronavirus. Aujourd’hui, des « alliés stratégiques » de l’agence ont été choisis pour développer un vaccin afin de stopper l’épidémie potentielle.

Ces dernières semaines, l’inquiétude concernant l’émergence d’un nouveau coronavirus en Chine a augmenté de façon exponentielle, les médias, les experts et les responsables gouvernementaux du monde entier s’inquiétant ouvertement du fait que cette nouvelle maladie pourrait se transformer en pandémie mondiale.

Les inquiétudes concernant l’avenir de l’épidémie actuelle se sont accrues, tout comme le nombre de théories spéculant sur l’origine de l’épidémie, dont beaucoup rejettent la faute sur divers acteurs étatiques et/ou milliardaires controversés. Cela a inévitablement conduit à des efforts pour réprimer la « désinformation » liée à l’épidémie de coronavirus, tant de la part des médias traditionnels que des principales plateformes de médias sociaux.

Toutefois, si nombre de ces théories sont clairement spéculatives, il existe également des preuves vérifiables concernant l’intérêt récent d’une agence gouvernementale américaine controversée pour les nouveaux coronavirus, en particulier ceux transmis par les chauves-souris aux humains. Cette agence, la Defense Advanced Research Project Agency (DARPA) du Pentagone, a commencé à dépenser des millions pour ce genre de recherches en 2018 et certaines de ces études financées par le Pentagone ont été menées dans des laboratoires militaires américains d’armes biologiques connus, situés à la frontière chinoise, et ont abouti à la découverte de dizaines de nouvelles souches de coronavirus pas plus tard qu’en avril dernier. En outre, les liens entre le principal laboratoire de biodéfense du Pentagone et un institut de virologie à Wuhan, en Chine – où l’épidémie actuelle aurait commencé – n’ont pas été signalés dans les médias anglophones jusqu’à présent.

Bien que l’on ne sache pas du tout ce qui a causé l’épidémie, les détails des récentes expérimentations de la DARPA et du Pentagone sont clairement dans l’intérêt du public, surtout si l’on considère que les sociétés mêmes qui ont récemment été choisies pour développer un vaccin pour combattre l’épidémie de coronavirus sont elles-mêmes des alliées stratégiques de la DARPA. De plus, ces sociétés soutenues par la DARPA développent des vaccins à ADN et à ARNm controversés pour cette souche particulière de coronavirus, une catégorie de vaccins qui n’a jamais été approuvée auparavant pour l’usage humain aux États-Unis.

Pourtant, alors que les craintes concernant le potentiel pandémique des coronavirus s’accroissent, ces vaccins sont sur le point d’être mis sur le marché à la hâte pour un usage public, d’où l’importance pour le public d’être informé des récentes expériences de la DARPA sur les coronavirus, les chauves-souris et les technologies d’édition génétique ainsi que de leurs implications plus larges.

Examen du récit des armes biochimiques de Wuhan

Alors que l’épidémie de coronavirus a fait la une des journaux ces dernières semaines, plusieurs médias ont soutenu que l’épicentre de l’épidémie à Wuhan, en Chine, était également le site de laboratoires prétendument liés à un programme de guerre biologique du gouvernement chinois.

Cependant, après un examen plus approfondi de l’origine de cette affirmation sérieuse, ces liens supposés entre l’épidémie et un prétendu programme chinois d’armes biologiques proviennent de deux sources très douteuses.

Par exemple, le premier média à faire état de cette allégation est Radio Free Asia, le média financé par le gouvernement américain qui cible le public asiatique et qui était autrefois géré secrètement par la CIA et désigné par le New York Times comme un élément clé du « réseau mondial de propagande » de l’agence. Bien qu’il ne soit plus géré directement par la CIA, il est désormais géré par le Conseil des Gouverneurs de la Radiodiffusion (BBG), financé par le gouvernement, qui dépend directement du Secrétaire d’État Mike Pompeo, qui était directeur de la CIA juste avant son poste actuel à la tête du Département d’État.

En d’autres termes, Radio Free Asia et d’autres médias gérés par le BBG sont des débouchés légaux pour la propagande du gouvernement américain. Notamment, l’interdiction de longue date de l’utilisation nationale de la propagande du gouvernement américain sur les citoyens américains a été levée en 2013, avec la justification officielle de permettre au gouvernement de « communiquer efficacement de manière crédible » et de mieux combattre « l’influence d’Al-Qaïda et d’autres extrémistes violents ».

Pour en revenir au sujet qui nous occupe, le récent rapport de Radio Free Asia sur les origines présumées de l’épidémie étant liée à un centre de virologie lié à l’État chinois ne cite que Ren Ruihong, l’ancienne chef du Département d’Assistance Médicale de la Croix-Rouge Chinoise, pour cette affirmation. Ruihong a été citée comme experte dans plusieurs rapports de Radio Free Asia sur les épidémies en Chine, mais n’a été citée comme experte par aucun autre média anglophone.

Ruihong a déclaré à Radio Free Asia que :

« Il s’agit d’un nouveau type de coronavirus mutant dont ils n’ont pas rendu publique la séquence génétique, car il est très contagieux… La technologie du génie génétique est arrivée à un tel point maintenant, et Wuhan abrite un centre de recherche virale sous l’égide de l’Académie des Sciences de Chine, qui est le plus haut niveau d’installation de recherche en Chine ».

Bien que Ruihong n’ait pas dit directement que le gouvernement chinois fabriquait une arme biologique dans les installations de Wuhan, elle a laissé entendre que les expériences génétiques menées dans ces installations pourraient avoir abouti à la création de ce nouveau « coronavirus mutant » au centre de l’épidémie.

Radio Free Asia et sa source unique ayant spéculé sur les liens du gouvernement chinois avec la création du nouveau coronavirus, le Washington Times est rapidement allé beaucoup plus loin dans un rapport intitulé « Wuhan touché par le virus a deux laboratoires liés au programme de guerre biologique chinois ». Cet article, tout comme le précédent rapport de Radio Free Asia, cite une seule source pour cette affirmation, l’ancien spécialiste de la guerre biologique des services de renseignements militaires israéliens Dany Shoham.

Pourtant, à la lecture de l’article, Shoham ne fait même pas directement l’affirmation citée dans le titre de l’article, puisqu’il a seulement déclaré cela au Washington Times : « Certains laboratoires de l’institut [de Wuhan] ont probablement été engagés, en termes de recherche et de développement, dans les armes biologiques chinoises, au moins de manière collatérale, mais pas en tant qu’installation principale de l’alignement chinois sur les armes biologiques ».

Bien que les affirmations de Shoham soient clairement spéculatives, il est révélateur que le Washington Times se donne la peine de le citer, surtout si l’on considère le rôle clé qu’il a joué dans la promotion de fausses affirmations selon lesquelles les attaques à l’anthrax de 2001 étaient l’œuvre de Saddam Hussein d’Irak. Les affirmations de Shoham sur le gouvernement irakien et l’utilisation de l’anthrax à des fins militaires, qui ont été utilisées pour étayer les arguments en faveur de l’invasion de l’Irak en 2003, se sont depuis avérées totalement fausses, car il a été constaté que l’Irak ne possédait pas les « armes de destruction massive » chimiques ou biologiques que des « experts » comme Shoham avaient invoquées.

Au-delà de la propre histoire de Shoham, qui a fait des déclarations suspectes, il convient également de noter que l’ancien employeur de Shoham, les services de renseignements militaires israéliens, a un passé troublant en matière d’armes biologiques. Par exemple, à la fin des années 1990, plusieurs médias ont rapporté qu’Israël était en train de développer une arme biologique génétique qui viserait les Arabes, en particulier les Irakiens, mais qui ne toucherait pas les Juifs israéliens.

Étant donné le passé douteux de Shoham et la nature clairement spéculative de ses affirmations et de celles du rapport de Radio Free Asia, un passage de l’article du Washington Times est particulièrement révélateur des raisons pour lesquelles ces affirmations ont récemment fait surface :

« Un signe inquiétant, a déclaré un officiel américain, est que les fausses rumeurs depuis le début de l’épidémie il y a plusieurs semaines ont commencé à circuler sur l’Internet chinois, prétendant que le virus fait partie d’une conspiration américaine visant à répandre des armes bactériologiques. Cela pourrait indiquer que la Chine prépare des moyens de propagande pour contrer de futures accusations selon lesquelles le nouveau virus s’est échappé d’un des laboratoires de recherche civils ou militaires de Wuhan ».

Cependant, comme on le voit dans ce même article, les accusations selon lesquelles le coronavirus s’est échappé d’un laboratoire lié à l’État chinois ne sont guère une accusation future puisque le Washington Times et Radio Free Asia l’ont déjà fait. Au contraire, ce passage suggère que les rapports de Radio Free Asia et du Washington Times sont des réponses aux allégations circulant en Chine selon lesquelles l’épidémie est liée à une « conspiration américaine visant à répandre des armes bactériologiques ».

Bien que la plupart des médias de langue anglaise n’aient pas encore examiné cette possibilité, il existe de nombreux éléments qui méritent d’être examinés. Par exemple, non seulement l’armée américaine, notamment son bras de recherche controversé – la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) -, a récemment financé des études en Chine et dans ses environs qui ont permis de découvrir de nouveaux coronavirus mutants provenant de chauves-souris, mais le Pentagone s’est également récemment inquiété de l’utilisation potentielle de chauves-souris comme armes biologiques.

Les chauves-souris comme armes biologiques

Comme l’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement en Chine s’est étendue à d’autres pays et a été rendue responsable d’un nombre croissant de décès, un consensus s’est dégagé sur le fait que ce virus particulier, actuellement classé comme un « nouveau coronavirus », serait originaire de chauves-souris et aurait été transmis à l’homme à Wuhan, en Chine, par l’intermédiaire d’un marché de fruits de mer qui faisait également le commerce d’animaux exotiques. Les marchés « humides », comme celui de Wuhan, étaient auparavant tenus pour responsables des précédentes épidémies mortelles de coronavirus en Chine, comme l’épidémie de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) de 2003.

En outre, une étude préliminaire sur le coronavirus responsable de l’épidémie actuelle a révélé que le récepteur, l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2), est non seulement le même que celui utilisé par le coronavirus du SRAS, mais que les Asiatiques de l’Est présentent un ratio beaucoup plus élevé de cellules pulmonaires exprimant ce récepteur que les autres ethnies (caucasiennes et afro-américaines) incluses dans l’étude. Toutefois, ces résultats sont préliminaires et la taille de l’échantillon est trop petite pour en tirer des conclusions définitives.

Il y a deux ans, les médias ont commencé à parler de l’inquiétude soudaine du Pentagone concernant l’utilisation des chauves-souris comme armes biologiques, notamment pour la propagation de coronavirus et d’autres maladies mortelles. Le Washington Post affirmait que l’intérêt du Pentagone à enquêter sur l’utilisation potentielle des chauves-souris pour propager des maladies mortelles et des armes était dû aux efforts présumés de la Russie pour faire de même. Cependant, ces affirmations concernant cet intérêt russe pour l’utilisation des chauves-souris comme armes biologiques remontent aux années 1980, lorsque l’Union Soviétique s’est engagée dans des recherches secrètes sur le virus de Marburg, recherches qui n’impliquaient même pas les chauves-souris et qui ont pris fin avec l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991.

Comme la plupart des programmes de recherche controversés du Pentagone, la recherche sur les chauves-souris comme armes biologiques a été présentée comme défensive, bien qu’aucune menace imminente impliquant des armes biologiques propagées par des chauves-souris n’ait été reconnue. Cependant, des scientifiques indépendants ont récemment accusé le Pentagone, en particulier sa branche de recherche DARPA, de prétendre être engagé dans des recherches qu’il dit être « défensives » mais qui sont en fait « offensives ».

L’exemple le plus récent est celui du programme « Insect Allies » de la DARPA, qui vise officiellement « à protéger l’approvisionnement alimentaire agricole américain en fournissant des gènes protecteurs aux plantes par l’intermédiaire des insectes, qui sont responsables de la transmission de la plupart des virus des plantes » et à assurer « la sécurité alimentaire en cas de menace majeure », selon la DARPA et les médias.

Cependant, un groupe de scientifiques indépendants très respectés a révélé dans une analyse cinglante du programme que, loin d’être un projet de recherche « défensif », le programme Insect Allies visait à créer et à délivrer « une nouvelle classe d’arme biologique ». Les scientifiques, écrivant dans la revue Science et dirigés par Richard Guy Reeves, de l’Institut Max Planck pour la Biologie de l’Évolution en Allemagne, ont averti que le programme de la DARPA – qui utilise les insectes comme vecteurs d’agents d’altération génétique de l’environnement (HEGAAS) – a révélé « une intention de développer un moyen de diffusion des HEGAAS à des fins offensives ».

Quelle que soit la véritable motivation derrière l’inquiétude soudaine et récente du Pentagone concernant l’utilisation des chauves-souris comme vecteur d’armes biologiques, l’Armée Américaine a dépensé des millions de dollars au cours des dernières années pour financer la recherche sur les chauves-souris, les virus mortels qu’elles peuvent héberger – y compris les coronavirus – et la manière dont ces virus sont transmis des chauves-souris aux humains.

Par exemple, la DARPA a consacré 10 millions de dollars à un projet en 2018 « pour élucider les causes complexes des virus transmis par les chauves-souris qui ont récemment atteint l’homme, suscitant l’inquiétude des responsables de la santé mondiale ». Un autre projet de recherche soutenu par la DARPA et le NIH a vu des chercheurs de l’Université d’État du Colorado examiner le coronavirus qui cause le Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient (MERS) chez les chauves-souris et les chameaux « pour comprendre le rôle de ces hôtes dans la transmission des maladies aux humains ». D’autres études financées par l’Armée Américaine, dont il sera question en détail plus loin dans ce rapport, ont permis de découvrir plusieurs nouvelles souches de nouveaux coronavirus transportés par les chauves-souris, tant en Chine que dans les pays limitrophes.

Nombre de ces récents projets de recherche sont liés au programme PREEMPT (Prévention des Menaces Pathogènes Émergentes) de la DARPA, qui a été officiellement annoncé en avril 2018. PREEMPT se concentre spécifiquement sur les vecteurs de maladies animales, en particulier les chauves-souris, et la DARPA a même noté dans son communiqué de presse dans le programme qu’elle « est consciente des sensibilités en matière de biosécurité et de sûreté biologique qui pourraient survenir » en raison de la nature de la recherche.

L’annonce de la DARPA concernant le PREEMPT est intervenue quelques mois seulement après que le gouvernement américain ait décidé de mettre fin, de manière controversée, à un moratoire sur les études de « gain de fonction » impliquant des agents pathogènes dangereux. VICE News a expliqué les études de « gain de fonction » comme suit :

« Connues sous le nom d’études de « gain de fonction », ce type de recherche vise ostensiblement à garder une longueur d’avance sur la nature. En fabriquant des super-virus plus pathogènes et plus facilement transmissibles, les scientifiques sont en mesure d’étudier la façon dont ces virus peuvent évoluer et comment les changements génétiques affectent la façon dont un virus interagit avec son hôte. Grâce à ces informations, les scientifiques peuvent essayer de prévenir l’émergence naturelle de ces caractéristiques en mettant au point des médicaments antiviraux capables d’empêcher une pandémie ».

En outre, alors que le programme PREEMPT de la DARPA et l’intérêt ouvert du Pentagone pour les chauves-souris en tant qu’armes biologiques ont été annoncés en 2018, l’Armée Américaine – en particulier le Programme Coopératif de Réduction des Menaces du Ministère de la Défense – a commencé à financer la recherche sur les chauves-souris et les agents pathogènes mortels, notamment les coronavirus du MERS et du SRAS, un an auparavant, en 2017. L’une de ces études portait sur « l’émergence des maladies zoonotiques transmises par les chauves-souris en Asie Occidentale » et impliquait le Centre Lugar en Géorgie, identifié par d’anciens responsables du gouvernement géorgien, le gouvernement russe et la journaliste d’investigation indépendante Dilyana Gaytandzhieva comme un laboratoire américain secret d’armes biologiques.

Il est également important de souligner le fait que les principaux laboratoires de l’Armée Américaine qui étudient des agents pathogènes mortels, notamment les coronavirus, Ebola et autres, ont été soudainement fermés en juillet dernier après que le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) ait identifié des « failles de biosécurité » majeures dans l’installation.

L’Institut de Recherche Médicale sur les Maladies Infectieuses de l’Armée Américaine (USAMRIID), situé à Fort Detrick, dans le Maryland – le principal laboratoire de l’Armée Américaine pour la recherche sur la « défense biologique » depuis la fin des années 1960 – a été contraint d’interrompre toutes ses recherches sur une série d’agents pathogènes mortels après que le CDC ait constaté qu’il n’y avait pas « suffisamment de systèmes en place pour décontaminer les eaux usées » de ses laboratoires de haute sécurité et que le personnel ne respectait pas les procédures de sécurité, entre autres lacunes. L’installation contient des laboratoires de biosécurité de niveau 3 et de niveau 4. Bien que l’on ignore si des expériences impliquant des coronavirus étaient en cours à l’époque, l’USAMRIID a récemment participé à des recherches découlant des préoccupations récentes du Pentagone concernant l’utilisation de chauves-souris comme armes biologiques.

La décision de fermer l’USAMRIID a été étonnamment peu couverte par les médias, tout comme la décision surprenante du CDC de permettre à l’installation en difficulté de « reprendre partiellement » la recherche fin novembre dernier, même si l’installation était et n’est toujours pas à « pleine capacité opérationnelle ». Le bilan problématique de l’USAMRIID en matière de sécurité dans ces installations est particulièrement préoccupant à la lumière de la récente épidémie de coronavirus en Chine. Comme ce rapport le révélera bientôt, cela s’explique par le fait que l’USAMRIID entretient depuis plusieurs décennies un partenariat étroit avec l’Institut de Virologie Médicale de l’Université de Wuhan, qui est situé dans l’épicentre de l’épidémie actuelle.

Le Pentagone à Wuhan ?

Au-delà des récentes dépenses et de l’intérêt de l’Armée Américaine pour l’utilisation de chauves-souris comme armes biologiques, il convient également d’examiner les récentes études que l’armée a financées concernant les chauves-souris et les « nouveaux coronavirus », comme celui qui est à l’origine de la récente épidémie, qui a eu lieu en Chine ou à proximité.

Par exemple, une étude menée dans le sud de la Chine en 2018 a abouti à la découverte de 89 nouvelles souches de « nouveaux coronavirus de chauve-souris » qui utilisent le même récepteur que le coronavirus connu sous le nom de Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Cette étude a été financée conjointement par le Ministère chinois des Sciences et de la Technologie, l’USAID – une organisation longtemps considérée comme une façade pour les services de renseignement américains – et l’Institut National de la Santé des États-Unis – qui a collaboré avec la CIA et le Pentagone dans le domaine de la recherche sur les maladies infectieuses et les armes biologiques.

Les auteurs de l’étude ont également séquencé les génomes complets de deux de ces souches et ont également noté que les vaccins contre le MERS existants seraient inefficaces pour cibler ces virus, ce qui les a amenés à suggérer qu’il faudrait en développer un à l’avance. Ce qui ne s’est pas produit.

Une autre étude financée par le gouvernement américain qui a découvert d’autres nouvelles souches du « nouveau coronavirus de la chauve-souris » a été publiée l’année dernière. Intitulée « Découverte et caractérisation de nouvelles lignées de coronavirus de chauves-souris provenant du Kazakhstan », elle se concentrait sur « la faune des chauves-souris d’Asie Centrale, qui relient la Chine à l’Europe de l’Est » et les nouvelles lignées de coronavirus de chauves-souris découvertes au cours de l’étude se sont avérées « étroitement liées aux coronavirus de chauves-souris de Chine, de France, d’Espagne et d’Afrique du Sud, ce qui suggère que la co-circulation des coronavirus est courante chez de multiples espèces de chauves-souris avec des répartitions géographiques qui se chevauchent ». En d’autres termes, les coronavirus découverts dans cette étude ont été identifiés dans des populations de chauves-souris qui migrent entre la Chine et le Kazakhstan, entre autres pays, et sont étroitement liés aux coronavirus de chauves-souris dans plusieurs pays, dont la Chine.

L’étude a été entièrement financée par le Département américain de la Défense, et plus particulièrement par l’Agence de Réduction des Menaces de la Défense (DTRA), dans le cadre d’un projet d’étude des coronavirus similaire au MERS, comme l’étude de 2018 mentionnée ci-dessus. Cependant, au-delà du financement de cette étude de 2019, les institutions impliquées dans la réalisation de cette étude sont également dignes d’intérêt étant donné leurs propres liens étroits avec l’armée et le gouvernement américains.

Les auteurs de l’étude sont affiliés soit à l’Institut de Recherche sur les Problèmes de Sécurité Biologique basé au Kazakhstan, soit à l’Université de Duke. L’Institut de Recherche sur les Problèmes de Sécurité Biologique, bien qu’il fasse officiellement partie du Centre National de Biotechnologie du Kazakhstan, a reçu des millions du gouvernement américain, dont la plupart proviennent du Programme Coopératif de Réduction des Menaces du Pentagone. Il est le dépositaire officiel du gouvernement du Kazakhstan des « infections animales et aviaires hautement dangereuses, avec une collection de 278 souches pathogènes de 46 maladies infectieuses ». Il fait partie d’un réseau de « laboratoires d’armes biologiques » financé par le Pentagone dans tout le pays d’Asie Centrale, qui a des frontières avec les deux principaux États rivaux des États-Unis – la Chine et la Russie.

Le Premier Ministre Askar Mamin a visité le Centre National de Biotechnologie à Nur-Sultan, où il s’est familiarisé avec le développement des programmes scientifiques, de recherche et techniques et des projets appliqués au Kazakhstan.

La participation de l’Université Duke à cette étude est également intéressante étant donné que Duke est un partenaire clé du programme Pandemic Prevention Platform (P3) de la DARPA, qui vise officiellement à « accélérer considérablement la découverte, l’intégration, les essais précliniques et la fabrication de contre-mesures médicales contre les maladies infectieuses ». La première étape du programme Duke/DARPA consiste à découvrir des virus potentiellement menaçants et à « développer des méthodes pour favoriser la propagation des virus, afin que ceux-ci puissent être utilisés pour des études en aval ».

L’université de Duke est également associée à l’Université chinoise de Wuhan, qui est basée dans la ville où l’actuelle épidémie de coronavirus a commencé, ce qui a conduit à la création de l’Université de Duke Kunshan (DKU) en Chine en 2018. L’Université de Wuhan en Chine – en plus de son partenariat avec Duke – comprend également un Institut de Virologie Médicale multi-labos qui travaille en étroite collaboration avec l’Institut de Recherche Médicale pour les Maladies Infectieuses de l’Armée Américaine depuis les années 1980, selon son site web. Comme indiqué précédemment, l’installation USAMRIID aux États-Unis a été fermée en juillet dernier pour non-respect des procédures de biosécurité et d’élimination des déchets, mais a été autorisée à reprendre partiellement certaines expériences fin novembre dernier.

La sombre histoire de la guerre bactériologique du Pentagone

L’armée américaine a un passé troublant, celui d’avoir utilisé la maladie comme une arme en temps de guerre. Les États-Unis ont par exemple eu recours à la guerre bactériologique pendant la Guerre de Corée, lorsqu’ils ont ciblé la Corée du Nord et la Chine en larguant des insectes et des campagnols malades porteurs de divers agents pathogènes – dont la peste bubonique et la fièvre hémorragique – depuis des avions au milieu de la nuit. Malgré la montagne de preuves et les témoignages des soldats américains impliqués dans ce programme, le gouvernement et l’armée des États-Unis ont nié les allégations et ont ordonné la destruction des documents pertinents.

Dans l’après-guerre, d’autres exemples de recherches américaines visant à développer des armes biologiques sont apparus, dont certains ont récemment fait l’objet d’une attention médiatique. Un de ces exemples s’est produit en juillet dernier, lorsque la Chambre des Représentants des États-Unis a exigé des informations de l’Armée Américaine sur ses efforts passés pour armer les insectes et la maladie de Lyme entre 1950 et 1975.

Les États-Unis ont affirmé qu’ils n’ont pas développé d’armes biologiques offensives depuis 1969, ce qui a été confirmé par la ratification par les États-Unis de la Convention sur les Armes Biologiques (CAB), entrée en vigueur en 1975. Cependant, il existe de nombreuses preuves que les États-Unis ont continué à rechercher et à développer secrètement de telles armes depuis lors, la plupart du temps à l’étranger et en sous-traitance à des sociétés privées, mais toujours financées par l’Armée Américaine. Plusieurs enquêteurs, dont Dilyana Gaytandzhieva, ont documenté la manière dont les États-Unis produisent des virus, des bactéries et d’autres toxines mortelles dans des installations situées en dehors des États-Unis – dont beaucoup en Europe de l’Est, en Afrique et en Asie du Sud – en violation flagrante de la CAB.

En plus des recherches menées par les militaires eux-mêmes, le groupe de réflexion néoconservateur controversé, le désormais disparu Projet pour un Nouveau Siècle Américain (PNAC), a ouvertement encouragé l’utilisation d’une arme biologique génétiquement modifiée spécifique à une race comme « outil politiquement utile ». Dans ce qui est sans doute le document le plus controversé du groupe de réflexion, intitulé « Reconstruire les défenses de l’Amérique », il y a quelques passages qui discutent ouvertement de l’utilité des armes biologiques, notamment les phrases suivantes :

« … le combat aura probablement lieu dans de nouvelles dimensions : dans l’espace, le « cyber-espace », et peut-être le monde des microbes…des formes avancées de guerre biologique qui peuvent « cibler » des génotypes spécifiques peuvent transformer la guerre biologique du domaine de la terreur en un outil politiquement utile ».

Bien que de nombreux membres du PNAC aient joué un rôle important dans l’administration de George W. Bush, beaucoup de ses membres les plus controversés ont retrouvé une place de choix dans l’administration Trump.

Plusieurs années après la publication de « Reconstruire les défenses de l’Amérique », l’Armée de l’Air Américaine a publié un document intitulé « Biotechnologie : Pathogènes Génétiquement Modifiés », qui contient le passage suivant :

« Le groupe JASON, composé de scientifiques universitaires, a servi de conseillers techniques au gouvernement américain. Leur étude a généré six grandes catégories d’agents pathogènes génétiquement modifiés qui pourraient constituer de graves menaces pour la société. Il s’agit notamment des armes biologiques binaires, des gènes de conception, de la thérapie génique en tant qu’arme, des virus furtifs, des maladies d’échange d’hôtes et des maladies de conception ».

Les inquiétudes concernant les expériences du Pentagone sur les armes biologiques ont suscité un regain d’attention dans les médias, en particulier après qu’il a été révélé en 2017 que la DARPA était le principal bailleur de fonds de la technologie controversée de la « traction génétique », qui a le pouvoir de modifier de façon permanente la génétique de populations entières tout en en ciblant d’autres pour les faire disparaître. Au moins deux des études de la DARPA utilisant cette technologie controversée ont été classées et « se sont concentrées sur l’application militaire potentielle de la technologie de la transmission génétique et l’utilisation de la transmission génétique dans l’agriculture », selon les rapports des médias.

Cette révélation est intervenue après qu’une organisation appelée ETC Group ait obtenu plus de 1 000 courriels sur l’intérêt des militaires pour cette technologie dans le cadre d’une demande au titre de la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act, FOIA). Le co-directeur de l’ETC Group, Jim Thomas, a déclaré que cette technologie pouvait être utilisée comme une arme biologique :

« Les moteurs génétiques sont une nouvelle technologie puissante et dangereuse et les armes biologiques potentielles pourraient avoir des effets désastreux sur la paix, la sécurité alimentaire et l’environnement, surtout si elles sont mal utilisées. Le fait que le développement du forçage génétique soit maintenant principalement financé et structuré par l’Armée Américaine soulève des questions alarmantes sur tout ce domaine ».

Bien que la motivation exacte derrière l’intérêt des militaires pour cette technologie soit inconnue, le Pentagone a été ouvert sur le fait qu’il consacre une grande partie de ses ressources à l’endiguement de ce qu’il considère comme les deux plus grandes menaces pour l’hégémonie militaire américaine : la Russie et la Chine. La Chine a été citée comme la plus grande menace des deux par plusieurs responsables du Pentagone, dont John Rood, le principal conseiller du Pentagone pour la politique de défense, qui a décrit la Chine comme la plus grande menace pour « notre mode de vie aux États-Unis » lors du Forum sur la Sécurité d’Aspen en juillet dernier.

Depuis que le Pentagone a commencé à « redéfinir » ses politiques et ses recherches en vue d’une « longue guerre » avec la Russie et la Chine, l’Armée Russe a accusé l’Armée Américaine de prélever de l’ADN sur des Russes dans le cadre d’un programme secret d’armes biologiques, une accusation que le Pentagone a catégoriquement démentie. Le Général Igor Kirillov, le chef de l’unité de protection contre les radiations, les produits chimiques et biologiques de l’Armée Russe qui a fait ces affirmations, a également affirmé que les États-Unis développaient ce genre d’armes à proximité des frontières russes et chinoises.

La Chine a également accusé l’Armée Américaine de récolter l’ADN de citoyens chinois avec de mauvaises intentions, comme lorsque 200 000 agriculteurs chinois ont été utilisés dans 12 expériences génétiques sans consentement éclairé. Ces expériences avaient été menées par des chercheurs de Harvard dans le cadre d’un projet financé par le gouvernement américain.

La Darpa et ses partenaires choisis pour développer un vaccin contre le coronavirus

Jeudi dernier, la Coalition pour les Innovations en Matière de Préparation aux Épidémies (CEPI) a annoncé qu’elle financerait trois programmes distincts afin de promouvoir le développement d’un vaccin pour le nouveau coronavirus responsable de l’épidémie actuelle.

La CEPI – qui se décrit comme « un partenariat d’organisations publiques, privées, philanthropiques et civiles qui financeront et coordonneront le développement de vaccins contre des menaces de santé publique hautement prioritaires » – a été fondée en 2017 par les gouvernements de Norvège et d’Inde, ainsi que par le Forum Économique Mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates. Son financement massif et ses liens étroits avec des organisations publiques, privées et à but non lucratif lui ont permis de financer la création rapide de vaccins et de les distribuer à grande échelle.

La récente annonce de la CEPI a révélé qu’il financerait deux sociétés pharmaceutiques – Inovio Pharmaceuticals et Moderna Inc – ainsi que l’Université australienne du Queensland, qui est devenue partenaire de la CEPI au début de l’année dernière. Les deux sociétés pharmaceutiques choisies ont notamment des liens étroits et/ou des partenariats stratégiques avec la DARPA et développent des vaccins qui impliquent de manière controversée du matériel génétique et/ou l’édition génétique. L’Université du Queensland a également des liens avec la DARPA, mais ces liens ne sont pas liés à la recherche en biotechnologie de l’université, mais plutôt à l’ingénierie et au développement de missiles.

Par exemple, les principaux bailleurs de fonds d’Inovio Pharmaceuticals sont la DARPA et l’Agence de Réduction des Menaces de la Défense (DTRA) du Pentagone. La société a reçu des millions de dollars de subventions de la DARPA, dont une subvention de 45 millions de dollars pour développer un vaccin contre Ebola. Inovio est spécialisée dans la création d’immunothérapies et de vaccins à ADN, qui contiennent de l’ADN génétiquement modifié qui amène les cellules du receveur à produire un antigène et peut modifier de façon permanente l’ADN d’une personne. Inovio a déjà développé un vaccin à ADN pour le virus Zika, mais – à ce jour – aucun vaccin à ADN n’a été approuvé pour une utilisation chez l’homme aux États-Unis. Inovio a également reçu récemment plus de 8 millions de dollars de l’Armée Américaine pour développer un petit dispositif intradermique portable pour l’administration de vaccins à ADN, développé conjointement par Inovio et USAMRIID.

Cependant, la subvention de la CEPI pour combattre le coronavirus pourrait changer cela, car elle finance spécifiquement les efforts d’Inovio pour continuer à développer son vaccin à ADN pour le coronavirus qui cause le MERS. Le programme de vaccin du MERS d’Inovio a débuté en 2018 en partenariat avec le CEPI dans le cadre d’un accord d’une valeur de 56 millions de dollars. Le vaccin actuellement en cours de développement utilise « la plateforme DNA Medicines d’Inovio pour délivrer des gènes antigéniques synthétiques optimisés dans les cellules, où ils sont traduits en antigènes protéiques qui activent le système immunitaire d’un individu » et le programme est en partenariat avec l’Institut de Recherche Médicale des Maladies Infectieuses de l’Armée Américaine (USAMRIID) et le NIH, entre autres. Ce programme est actuellement en cours d’expérimentation au Moyen-Orient.

La collaboration d’Inovio avec l’Armée Américaine en ce qui concerne les vaccins à ADN n’est pas nouvelle, car leurs efforts passés pour développer un vaccin à ADN pour les virus Ebola et Marburg faisaient également partie de ce que le PDG d’Inovio, le Dr Joseph Kim, a appelé son « programme de biodéfense active » qui a « obtenu de multiples subventions du Ministère de la Défense, de l’Agence de Réduction des Menaces de la Défense (DTRA), de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses (NIAID) et d’autres agences gouvernementales ».

L’intérêt de la CEPI à accroître son soutien à ce programme spécifique au MERS semble en contradiction avec son affirmation selon laquelle cela permettra de lutter contre l’épidémie actuelle de coronavirus, puisque le MERS et le nouveau coronavirus en question ne sont pas analogues et que les traitements de certains coronavirus se sont révélés inefficaces contre d’autres souches.

Il convient également de noter qu’Inovio Pharmaceuticals a été la seule entreprise sélectionnée par la CEPI ayant un accès direct au marché pharmaceutique chinois grâce à son partenariat avec la société chinoise ApolloBio Corp. qui détient actuellement une licence exclusive pour vendre les produits d’immunothérapie par ADN fabriqués par Inovio à des clients chinois.

La deuxième société pharmaceutique sélectionnée par la CEPI pour développer un vaccin contre le nouveau coronavirus est Moderna Inc. qui développera un vaccin contre le nouveau coronavirus en question en collaboration avec le NIH américain et qui sera entièrement financé par la CEPI. Le vaccin en question, par opposition au vaccin à ADN d’Inovio, sera un vaccin à ARN messager (ARNm). Bien que différents des vaccins à ADN, les vaccins à ARNm utilisent toujours du matériel génétique « pour diriger les cellules de l’organisme vers la production de protéines intracellulaires, membranaires ou sécrétées ».

Les traitements à ARNm de Moderna, y compris ses vaccins à ARNm, ont été en grande partie développés grâce à une subvention de 25 millions de dollars de la DARPA et elle vante souvent son alliance stratégique avec la DARPA dans ses communiqués de presse. Les efforts de recherche passés et actuels de Moderna ont inclus le développement de vaccins à ARNm adaptés à l’ADN unique d’un individu ainsi qu’un effort infructueux pour créer un vaccin à ARNm pour le virus Zika, qui a été financé par le gouvernement américain.

Les vaccins à ADN et à ARNm impliquent tous deux l’introduction de matériel génétique étranger et modifié dans les cellules d’une personne et des études antérieures ont montré que ces vaccins « présentent une imprévisibilité importante et un certain nombre de dangers potentiels nuisibles inhérents » et que « les connaissances sont insuffisantes pour définir soit la probabilité d’événements non intentionnels, soit les conséquences des modifications génétiques ». Néanmoins, le climat de peur qui entoure l’épidémie de coronavirus pourrait suffire au secteur public et privé pour développer et distribuer des traitements aussi controversés en raison de la crainte du potentiel épidémique de l’épidémie actuelle.

Cependant, les thérapies développées par Inovio, Modern et l’Université du Queensland sont en accord avec les objectifs de la DARPA concernant l’édition des gènes et la technologie des vaccins. Par exemple, en 2015, le colonel Daniel Wattendorf, généticien de la DARPA, a décrit comment l’agence étudiait une « nouvelle méthode de production de vaccins qui impliquerait de donner à l’organisme des instructions pour la fabrication de certains anticorps. Comme le corps serait son propre bioréacteur, le vaccin pourrait être produit beaucoup plus rapidement que les méthodes traditionnelles et le résultat serait un niveau de protection plus élevé ».

Selon les rapports des médias sur les déclarations de Wattendorf à l’époque, le vaccin serait développé comme suit :

« Les scientifiques récolteraient des anticorps viraux chez une personne qui s’est remise d’une maladie comme la grippe ou le virus Ebola. Après avoir testé la capacité des anticorps à neutraliser les virus dans une boîte de Pétri, ils isoleraient le plus efficace, détermineraient les gènes nécessaires à la fabrication de cet anticorps, puis coderaient de nombreuses copies de ces gènes dans un fragment circulaire de matériel génétique – soit de l’ADN, soit de l’ARN, que le corps de la personne utiliserait ensuite comme recette de cuisine pour assembler l’anticorps ».

Bien que Wattendorf ait affirmé que les effets de ces vaccins ne seraient pas permanents, la DARPA a depuis lors encouragé les modifications génétiques permanentes comme moyen de protéger les troupes américaines contre les armes biologiques et les maladies infectieuses. « Pourquoi la DARPA fait-elle cela ? Pour protéger un soldat sur le champ de bataille contre les armes chimiques et biologiques en contrôlant leur génome – en faisant en sorte que le génome produise des protéines qui protégeraient automatiquement le soldat de l’intérieur », a déclaré en septembre dernier le Directeur de la DARPA de l’époque, Steve Walker (maintenant chez Lockheed Martin), à propos du projet, connu sous le nom de « Safe Genes ».

Conclusion

Les recherches menées par le Pentagone, et plus particulièrement par la DARPA, n’ont cessé de soulever des inquiétudes, non seulement dans le domaine des armes biologiques et de la biotechnologie, mais aussi dans les domaines de la nanotechnologie, de la robotique et de plusieurs autres. La DARPA, par exemple, a développé une série de projets de recherche inquiétants qui vont des puces électroniques qui peuvent créer et supprimer des souvenirs du cerveau humain aux logiciels de machines à voter qui posent de nombreux problèmes.

Aujourd’hui, alors que les craintes concernant l’actuelle épidémie de coronavirus commencent à atteindre leur paroxysme, les entreprises ayant des liens directs avec la DARPA ont été chargées de développer son vaccin, dont les effets à long terme sur l’homme et l’environnement sont inconnus et le resteront d’ici à ce que le vaccin soit mis sur le marché dans quelques semaines.

En outre, le passé de la DARPA et du Pentagone en matière d’armes biologiques et leurs expériences plus récentes sur les technologies d’altération génétique et d’extinction ainsi que sur les chauves-souris et les coronavirus à proximité de la Chine ont été largement ignorés, bien que les informations soient accessibles au public. Les liens directs entre l’USAMRIID et l’Université Duke, partenaire de la DARPA, et la ville de Wuhan, y compris son Institut de Virologie Médicale, ont également été laissés de côté.

Bien que les origines de l’épidémie de coronavirus restent en grande partie inconnues, les liens de l’Armée Américaine avec les études et les institutions de recherche susmentionnées méritent d’être détaillés car ces recherches – bien que justifiées au nom de la « Sécurité Nationale » – ont le potentiel effrayant d’entraîner des conséquences non voulues, mais qui peuvent néanmoins changer le monde. Le manque de transparence de ces recherches, comme la décision de la DARPA de classer ses recherches controversées sur l’extinction génétique et l’utilisation de cette technologie comme arme de guerre, aggrave ces préoccupations. Bien qu’il soit important d’éviter autant que possible les spéculations téméraires, l’auteur est d’avis que les informations contenues dans ce rapport sont d’intérêt public et que les lecteurs devraient les utiliser pour parvenir à leurs propres conclusions sur les sujets abordés ici.

source : Bats, Gene Editing and Bioweapons: Recent Darpa Experiments Raise Concerns Amid Coronavirus Outbreak

traduit par Réseau International

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