Détail collage 90X100 (disponible)
Pour reprendre ce que j’écrivais précédemment…
Durant de nombreuses années « je m’ai » cru informé, persuadé que je connaissais le monde politique, qui a de moins en moins à voir avec le bien public. Un monde corrompu, compromis, sans vergogne, assez dégoutant en vérité - sans complexe dit-on aujourd’hui pour dire corrompu ouvertement. De gauche à droite, haut, bas compris. À quelques exceptions près il est vrai (pas de généralités mon capitaine de corvées. T’as raison moussaillon, il faut le souligner). Pendant plus de vingt ans je m’y suis frotté, (au monde politique et à bien d’autres aussi), allant jusqu’à les taquiner sur leurs terres respectives, pour voir, tout en bataillant au service de l’intérêt général. Avec la vigueur et l’endurance d’un rescapé, jeune garçon plein de ressources et d’énergie vitale. Sans compromission sur les principes s’était-il juré-craché. Quitte à mettre sa vie sur le tapis, au sens propre comme au figuré. Ce qu’il fit à plusieurs reprises.
- Tapis ! Alors, tu fais quoi ?
Avec juste la publicité qu’il fallait, où il fallait, pour aller là où il voulait, sans plus. Ce n’était pas la notoriété qui était recherchée, ni la position sociale, ni la fortune, ni quelques avantages personnels. Toutes choses très mal vues dans ces milieux, suspectes même, attentatoires. (Sauf en de rares exceptions, comme de juste.)
Il ne savait pas encore ce qui l’attendait…
En 2001, je décidais de me consacrer enfin à l’écriture et aux arts plastiques. D’un côté la peinture, en tant que démarche philosophique ; de l’autre, les collages nourris d’actualité, par un nombre considérable de publications de la presse écrite. 2010 fut un nouveau tournant, m’amenant loin des turpitudes de la vie parisienne et des bons princes aux petits pieds. Cœur de cible de mes collages plus ça allait et de mes sorties sur la voie publique, en forme d’impro’, de performances, exécutées dans le chaudron du réel, sans filet…
Merde ! Quand même...
(Cela devenait toxique.)
Cette prise de distance, ce nouveau tournant permit à l’internet de faire son entrée dans ma vie, en tant qu’outil de recherche, me débarrassant du même coup de la télévision et de mes lectures « merdiatiques », propagandistes. Je ne compte plus les heures passées toutes ces années devant l’écran, les doigts scotchés au clavier. Des milliers d’heures ! Jusqu’à dix heures par jour. Jusqu’aux « burnes à out » et le cerveau tout ramollo. Il faut dire que j’étais loin de m’imaginer au départ où cela me conduirait, par delà l’impensable, l’inimaginable. Pourtant, s’il existe une chose dont la nature m’a pourvu en abondance, c’est bien d’imagination, de créativité...
Merci la nature !!!
Mais là ! Ce que je découvrais au fur et à mesure était proprement incroyable. Contre-nature. Au début, je ne pouvais me résoudre à y croire, trop énorme, trop tordu, trop sale, trop dégueulasse pour être vrai. Trop moche, trop pourri… même si je ne me faisais aucune illusion sur ce monde des hommes mené par des fous.
Trop puant, trop tout…
Plus je gravissais les étages, plus c’était dégueulasse, plus j’étais sidéré. Et pourtant je ne suis pas tombé de la dernière pluie. J’en ai vu des trucs de là où je suis revenu. Vu - vécu. Des horreurs, noyé dans la souillure humaine comme du pain dans la soupe, corps et âme.
MIRACLE !
Je finis par sortir du bol avec un peu d’bol, de l’amour et quelques mains tendues. Le pire ne pouvait être que derrière moi. Et là, tout à coup, ce qui me sautait à la gueule, ce n’était plus un bol mais une fosse à purin, énorme, sans fond. Voilà ce que j’ai découvert en tirant les fils un à un du sac de nœuds sur lequel je venais de tomber, comme on tombe de sa chaise. (Pourquoi pas après tout ?) Il y avait là comme une pelote de poils de chats recrachée dans une marre de suc gastrique, corrosif. Rien que de l’écrire, cela me donne envie de dégueuler.
Beurk !!!
Ce truc, cette chose, dissimulée jusqu’ici par les protagonistes qui tirent les ficelles, par derrière, sournoisement, depuis longtemps. Toujours les mêmes familles dynastiques en gros, mais que l’arrivée d’internet permettait de mettre à jour, au grand dam des pires tout pires que la terre est portée. Ceux-là mêmes qui aujourd’hui voudraient voir cet outil de malheur se refermer à jamais, sur les secrets qu’ils voulaient bien garder pour eux tout seuls, tellement ça pue en odeur de saletés.
Trop tard !
Bande d’enfoirés.
(Soyons poli monsieur.)
C’est vrai, mais ce n’est pas de mal-politesse dont il s’agit là, tout de même, mince ! Monstruosité reste un mot encore très faible pour nommer l’impensable que vous incarnez. Quand même ! Merde !
Qu’ont-ils fait ? Depuis quand ? Que font-ils en ce moment ? Quels sont leurs projets ? Leurs intentions ? Tout cela se sait, (avec preuves à l’appui), se diffuse, se recoupe, se partage. Quel mot horrible pour ce tas de fumiers : partage… Ils n’en peuvent plus, s’affolent, perdent pied, deviennent dingues, ne parviennent plus à cacher leur haine des autres, de vous, des vôtres, des nôtres… Qu’est-ce qu’on leur a fait après tout ?
On connaît leurs noms, leurs adresses, leurs lignées… et ainsi de suite. D’où cette hystérie de possédés, d’envoûtés, qui ne maîtrisent plus grand-chose en vérité. Ce qui les conduits à exiger le plus rapidement possible la criminalisation de toutes celles et ceux qui comme je l’aies fait, se sont mis à chercher et à trouver. Pire encore, à informer autour d’eux de ce qui se trame en réalité derrière le rideau tendu entre nous et ce que je nomme l’Alien, voir, la secte. Car c’est une secte, transnationale, qui se dit elle-même cosmopolite, mondialiste et même, sataniste, eugéniste, mère des idéologies les pires, conçues dans des cabinets secrets à seule fin de nous diviser et de nous pousser à nous entretuer, pour mieux régner.
Beurk…
Voilà pourquoi toutes ces années je n’ai plus consacré de temps à ce blog, aspiré par mes recherches et l’animation d’un mur d’actualité sur FB. Sans prétention aucune, si ce n’est celle de m’informer et d’ouvrir ma gueule. Le temps est venu pour moi de restituer ce que j’ai compris, sous forme d’écrits et de collages, mieux documentés encore que par le passé. Ce qui n’arrangera pas mes affaires, étant donné le monde de l’art tel qu’il est. Ceux-là mêmes qui apparaissent sur mes travaux picturaux, en forme de témoignages. Un peu comme ces mains retrouvées un peu partout dans des grottes et des cavernes. Il n’est pas rare d’ailleurs que j’aille me recueillir en des lieux où les Anciens peuples trempaient les mains, à tel ou tel endroit précis, ramassant un cailloux-bisous-genoux, accroupis les pieds nus dans l’eau fraîche au même endroit.
- Peut-être que cette pierre polie dans le lit du ruisseau, là… dans ma main au milieu des truites ?… Fasse que oui.
Ni prière, ni incantation, juste le ciel et la canopée entre les yeux à demi fermés. Relié. Ni prière, ni « quémandation », juste l’humilité et ce qui nous fait. Car quoi que l’on en dise, quelque chose fait que… Et ce que cela fait m’incline à m’incliner. Je ne sais pas ce que c’est, ce qui fait ça, ce que je vois, ce que je sens, ce que j’entends… Le ciel, les étoiles, les océans, les espèces, les femmes et les enfants, les corps, le vent, le feu et l’eau… Mais bordel que c’est beau et incroyablement miraculeux que je puisse y assister, participer de… Et sous la forme en plus d’un drap d’eau et d’une pincée de matériaux mélangés.
Ablutions,
retour à la maison
et dans ce monde qui ne tourne pas rond.
Bien à vous.
Bernard-Alex
artiste plast'cœur
PS : Mon photographe attitré étant abscent je fais avec les moyens du bord. Mais bon, cela donne une idée.