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17/10
On voit fleurir un peu partout des affiches appelant à la désobéissance civile pour les autres. Quant à ceux qui la prônent, planqués derrière leurs affiches il est rare qu’ils désobéissent à quoi que ce soit, bien au chaud, dans les bureaux de la fonction publique. Cela dit, la désobéissance civile comme ils disent, n’est plus qu’une formule de papis en retard d’un train. L’heure est à la désobéissance économique.
27/10
Encore un peu et il ne sera même plus permis de prononcer le nom de Ben Laden. C’est le résultat du Patriot Act Frenchi. Idiotie d’opportuniste. Sans projet d’avenir. Tacticien sans stratégie, avide. Marionnette sans fil dont l’envergure n’a d’égale que la violence qu’elle prétend combattre.
28/10
Hariri qui rira bien le dernier. Je te tiens tu me tiens par la barbichette, et les couettes
et les couettes. Temps maussade sur la Syrie, accusée d’avoir exécuté l’un des meilleurs amis d’un ami cher, histoire de se faire encore plus d’ennemis. Coup de folie ? Coup monté ? Qui par ricochet entraîne la France dans la grande lessive entreprise par les rikains, les rosbif et les sionistes, en sous main.
Et de réclamer des sanctions contre la Syrie.
C’est l’hôpital qui se fout de la charité.
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29/10 En France, 95 000 enfants maltraités.
2 millions d’enfants sous le seuil de pauvreté. Plus de 100 000 jeunes éjectés de l’0
Triste catalogue, non exhaustif.
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Il n’est que le reflet de la pauvreté intellectuelle de nos élites, complices des politiques et des banquiers.
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Pas de quoi pavoiser.
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01/11
La banlieue s’embrase autour d’un bûcher à haute tension kilowattheure. Deux adolescents, cramés comme des saucisses, sur la barbecue d’une République qui se fout de sa jeunesse comme on se fout de son premier slip. Et ça ne date pas d’aujourd’hui.
Faut-il reparler de Paris et de ces enfants cramés, asphyxiés, décimés dans des incendies de taudis. Drame suivi, après les lances à incendies, de la karchérisation des survivants par le truchement d’expulsions ignobles. Vengeance grotesque, gratuite, décrétée par des individus de peu, qui n’ont jamais manqué de rien, sauf de cœur et d’esprit.
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Ce matin, on apprend qu’un bambin de dix ans, bardé d’explosifs, s’est fait exploser les trippes en Irak, prêt d’un chef de la police.
Petit corps déchiqueté,
démantibulé,
en bouillie .
Terrible information
horrible
triste,
à en mourir,
entre le résultat des courses
et les cours de la bourse.
L’humain reste à faire,
c’est le prochain grand chantier de l’humanité.
En dehors de cela nous sommes tous condamnés.
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O5/11
Aurais-je orange oraison gardé raison hors saison ?
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07/11
Violences, émeutes, tâche d’huile sur le pays, comme une tache de naissance au milieu du drapeau.
Berné.
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08/11
Couvre-feu, mesures d’urgence, dans l’urgence, pas plus loin que le bout de leur nez. L’incurie de nos gouvernants, occupés à dépouiller la France, comme des voyous, ne fait plus aucun doute. L’incurie de nos gouvernants est une constante, consternante, un phénomène de ce temps. Et de prendre un air grave, pour se donner une contenance qui ne trompe personne. Et de se donner cet air grave à l’œil vitreux, celui des coupables pris la main dans l’sac. Et la main dans l’sac en l’occurrence, c’est la mise à sac de la France. Ce qui est sans commune mesure avec les quelques dégradations d’une poignée d’insurgés, qui n’en peuvent plus d’être asphyxiés à petit feu dans des quartiers taudis. Ces insurgés, pas plus haut que trois pommes, pour qui sont déterrées de vieilles lois, qui comme autant de couteaux rouillés, finiront bien par propager au corps tout entier ce tétanos qui ronge.
Qui ronge.
Qui ronge.
Violences urbaines contre brutalités hautaines
face aux médias étrangers
qui se gaussent de ces gosses
capables à quelques uns de faire trembler la France
sur son socle de papier. La France, risée du monde à cause des bandes qui se succèdent au pouvoir depuis trente ans. Allons messieurs, un peu de bon sens, assez de poudre aux yeux. Sus à l’état d’esprit vicieux, vicié, visqueux, qui dégouline de vos idées creuses. Ou alors, notre drapeau ne sera bientôt plus qu’un vieux chiffon, tout juste bon à faire briller les bottes d’un fascisme, que vous nourrissez avec tant d’insouciance, qu’on en a froid dans le dos. … 0
On pense à repeindre les murs des quartiers-prisons de la France d’en bas, histoire de remplir les caisses du BTP et donc, celles des partis politique.
Quant aux assiettes des miséreux, pas question !
Qu’ils crèvent.
09/11
Ce n’est pas tant le couvre-feu qui pose problème mais le fait qu’il ait fallu en arriver là. Impuissance, flagrante, comme une déflagration. Et de rétablir des subventions escroquées quelques temps plus tôt, comme s’il s’agissait d’un acte généreux. Avec l’arrivée des présidentielles, ça ne mange pas de pain que de mettre sur la table ce qui avait été enlevé juste avant.
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2006, 2007,
reconduction des mesurettes avec quelques bonus. Ensuite, rictus, suppression, répression. Et si la gauche n’a rien de rien à y redire, je veux parler de la gauche d’en haut, celle du septième arrondissement, c’est qu’elle n’a pas l’ombre d’une proposition, sauf peut-être celle de revenir aux affaires. Et nous les connaissons les affaires. Fameuses, fumeuses.
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La stupidité,
voilà le maître mot des politiques absurdes menées par les uns et par les autres au mépris de la population. Stupidité des politiques qui se succèdent aux commandes. Stupidité des hauts fonctionnaires enracinés comme du chiendent dans l’ombre des premiers. Stupidité des policiers racistes qui ne cessent de mettre de l’huile sur le feu, sous l’œil désabusé de leurs collègues condamnés au silence.
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Stupidité des jeunes aussi, brûlant des gens et des écoles au lieu de s'en prendre aux banques et aux symboles de l’argent. Stupidité des médias qui ne voient dans tout ça que des cadavres à se mettre sous la dent. Stupidité de la population à 73% contre les incendies de voitures et à 0% pour ces millions d’enfants sous nos cieux égorgés dans leur têtes, sur l’autel de la consommation.
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Et pendant ce temps le schlimblic continue d’avancer sur sa lancée, jusqu’à ce que tout se termine au fusil, au cours d’une mêlée générale qui ne laissera rien debout. Quant à ceux qui se croient à l’abri, derrière d’obscures privilèges, qu’ils se dépêchent d’en profiter, car il n’est que d’attendre encore un peu pour que la chasse soit ouverte. Et au train où vont les choses, ce ne sont plus quelques entreprises qu’il leur faudra pleurer, mais les trésors accumulés au détriment du plus grand nombre.
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Et dire que tout n’est qu’une question d’état d’esprit. Aucun problème n’est insoluble. Mais si l’esprit de travers applique la bonne mesure, tout ira de travers, dans la démesure.
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Pour sûr c'est sur.
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10/11
Et le délire planétaire continue pendant que les bagnoles brûlent. Heureusement qu’il y a Chavez pour nous redonner un peu d’espoir.
Hugo,
ce Victor venu des Amériques.
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- Un autre monde est possible.
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Merci Monsieur.
11/10
Ce que les associations pleurnichardes n’avaient pu obtenir, en quelques nuits des bambins le leur ont obtenu. C’est le monde à l’envers. Un monde de travers. ...
La force obscure reprend du poil de la bête.
Surtout, ne pas l’évoquer,
ça porte malheur.
C’est ainsi que nos élites délitées, alitées
- superstitieuses –
évitent le sujet,
gagnées par la maladie des moutons :
o
la tremblante.
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Il semble plus facile de courir en Bosnie et en Somalie plutôt que de courir nos banlieues à la rescousse des miséreux. Et les mêmes de citer Sartre pour vendre leur salade, salasse. Et les autres, de se turlupiner Mendès tout en parlant pour ne rien dire. Et les mêmes, de turluter Jaurès, combien de fois retourné dans son cercueil pour le tripoter ? Lundi
Du vocable sauvageon à celui de racaille, lentement mais sûrement un glissement s’opère. Il finira par justifier que l’on prenne une arme pour descendre des jeunes gens à la peau noire ou basanée, ces graines de terroristes en germination. Et de racailles à terroristes, il n’y a plus à présent que l’épaisseur d’une feuille de joint.
Et de voir les soixante-huitard prendre le micro pour en rajouter une louche sur les plateaux télé, outrés que l’on puisse de la sorte affronter la police dans les rues, tout en brûlant au passage les totems de leurs églises. Il y a vraiment de quoi se marrer.
La rentrée promettait d’être chaude.
Nous allions voir ce que nous allions voir. Et bien maintenant, c’est fait. Mais sans les syndicats ni les associations de défense.
15/11
Anniversaire de ma dulciné.