Le collectif « Éducation pour le bien des enfants » constitué de professionnels de l’éducation s’est monté, et affirme ne se reconnaître « ni dans les mesures sanitaires actuelles, ni dans ce que devient l’éducation ».
Il a mis en ligne le 22 juin 2021 un communiqué-vidéo sur la vaccination en cours des enfants et des adolescents à visionner ici :
◆ Une complicité non exigible et une toute-puissance imaginaire
Le collectif s’inquiète grandement au sujet du « rôle que l’État souhaite faire jouer aux enseignants dans le cadre de la campagne de vaccination », alors que « La question de la vaccination des enfants doit continuer à relever de l’autorité parentale et du domaine intime de la santé au sein de la famille accompagnée du médecin traitant. Nous rappelons qu’il faut l’autorisation de chaque responsable légal et que l’un d’eux peut s’y opposer totalement. » Principe rappelé sur le site du ministère de l’Éducation nationale : « La démarche de se faire vacciner reste un choix personnel, dans le respect de l’autorité parentale pour les mineurs. » Argument immédiatement contrecarré par des propos ambigus : « L’Éducation nationale doit toutefois, sans être prescriptive, contribuer à éclairer cette décision. »
Le collectif rappelle que « De part sa formation et son statut, un professionnel de l’éducation n’a ni la légitimité de s’exprimer contre la vaccination, ni celle d’en faire la promotion. En effet, le cadre de la mission des enseignants stipule que :
→ Le fonctionnaire exerce ses fonctions avec dignité, impartialité, intégrité et probité.
→ Dans l’exercice de ses fonctions, il est tenu à l’obligation de neutralité.
→ Le fonctionnaire traite de façon égale toutes les personnes et respecte leur liberté de conscience et leur dignité. »
Valeurs que semblent oublier le gouvernement et ses conseillers stratégiques lorsque :
– « Tout d’abord, le Conseil d’Orientation de Stratégie vaccinale (COSV) indique dans son rapport du 11 mai 2021 la nécessité de vacciner largement les enfants : “Idéalement, la vaccination des enfants devra être réalisée en milieu scolaire”, page 11.
– Le 10 juin 2021, le directeur général de L’AMF (Association des Maires de France) a envoyé un courrier en ce sens à destination des présidents d’intercommunalité : “À partir de septembre, le ministère de la santé souhaite s’appuyer sur les établissements scolaires pour mener des campagnes d’information et de sensibilisation à la vaccination, destinées aux enfants et adolescents”.
– Le ministère de l’Éducation nationale se lance dans une campagne assumée d’appel à la vaccination par des mises en œuvre de dispositifs spécifiques dans les établissements scolaires et par un affichage massif : “Pour un été et une rentrée en toute sérénité on se fait vacciner”.
– Le ministère de l’Éducation nationale invite dès aujourd’hui les enseignants à organiser des débats en classe sur le sujet de “l’hésitation vaccinale”. »
Pour les membres du collectif, la manière envisagée pour débattre en apparence avec les élèves est inadmissible :
« les fiches institutionnelles distribuées aux professeurs sont construites de manière biaisée afin d’obtenir le consentement des enfants et adolescents et non à les amener à garder leur libre–arbitre. Les mots sont amenés de façon à ne laisser qu’une seule porte de sortie valable (aller se faire vacciner) tout en faisant croire que le choix vient des élèves eux–mêmes.
Ce débat traite de la vaccination en général, alors que l’enjeu tourne autour d’un vaccin contre la Covid–19 qui est encore en phase d’essai, contrairement à tous les autres vaccins antérieurs.
Ce débat sera donc extrêmement biaisé. C’est d’autant plus grave qu’il est organisé auprès d’enfants qui sont facilement manipulables.
Ces fiches contiennent une incitation à la discrimination. »
Les membres du collectif veulent clairement accomplir leur travail pour développer l’esprit critique et le libre-arbitre des élèves, et respecter leur choix.
« Par ailleurs, tout individu, et à fortiori tout professionnel de l’éducation, qui forme un enfant au développement de son libre arbitre et de l’esprit critique, a le droit, et même le devoir, d’émettre des doutes et d’amener l’enfant à chercher des arguments pour et contre. Si débat il doit y avoir, il doit amener au respect des opinions et des choix de chacun sans chercher à convaincre ni à juger. C’est la base du vivre ensemble.
De plus, les enseignants ne sont pas des professionnels de la santé et les établissements scolaires ne sont pas des pôles de santé.
La mission des professionnels de l’éducation est d’éduquer et d’enseigner. »
Ces professionnels de l’enfance mettent en lumière des interrogations majeures aujourd’hui sans réponse :
« → Que faire si un élève refuse de se faire vacciner malgré l’autorisation parentale ?
Doit–on l’y contraindre par la force physique, par la manipulation, par la culpabilisation ou par la peur ?
→ Des inégalités de traitement sont déjà exercées dans l’accès à la scolarité en respectant les protocoles actuels (port du masque, tests, quarantaines, non accès aux examens,…). Ces inégalités ne risquent–elles pas d’être systématisées envers les enfants non vaccinés, de la part de l’institution, des professionnels de l’éducation ou des enfants eux–mêmes (délation, harcèlement,…) ?
→ Quel avenir souhaitons–nous pour nos enfants ? Souhaitons–nous être responsables, à leurs yeux, d’un futur sombre, d’une société basée sur la crainte, la peur de l’autre, le mépris ?
→ Que ressentirons–nous si nous apprenons que finalement, cette vaccination de masse a des conséquences dramatiques sur la santé voire l’intégrité de nos enfants ?
Il sera trop tard…
→ Qui portera la responsabilité morale, voire pénale, en cas d’effet indésirable grave, voire le décès d’un enfant suite à cette injection expérimentale ? »
Les membres du collectif expriment clairement ne pas vouloir se substituer aux soignants, mais être épaulés, éclairés par ces-derniers pour savoir ce qu’il y a de mieux pour les enfants et les adolescents. Ils ne prennent pas cette mission à la légère, car ils se sont alliés à des professionnels de la pédiatrie, mieux à-même de traiter les informations sanitaires en cours, de décortiquer les études, de connaître les effets des traitements et vaccins, qui se sont réunis sous le nom de « Collectif de santé pédiatrique ».
source:https://www.nexus.fr/
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