Il est des propos ou des propositions qui en disent très long, terriblement long sur les pensées profondes des individus qui les prononcent.
C’est le cas aujourd’hui avec Yannick Jadot, grand écolo devant l’éternelle… mère nature. Si mère nature est importante, l’homme, l’humain lui, n’est qu’un nuisible pour dame nature. Alors il faut le vacciner de force, au mépris de quelques questions de base qu’il faut poser, sans immédiatement être taxé « d’antivaccin ». Je ne suis pas antivaccin, mais je suis anti-cons et je peux vous dire qu’il y a du boulot ces derniers temps.
Quand on pense mal on agit mal, et quand on pense pas du tout, on ne fait que âneries.
La peur de l’épidémie ne doit pas nous empêcher de penser !
Or, il semblerait d’après les chiffres que l’on nous donne de manière officielle, que le taux de mortalité chez les plus de 65 ans soit d’environ 3 %. Il semblerait également que le taux de mortalité en dessous de 65 ans soit de 0.4 %, et chez les moins de 30 ans on tomberait à 0.1%…
Alors la première question que devrait se poser Jadot avant de sortir des imbécilités sur la vaccination obligatoire c’est évidemment le rapport « bénéfices/risques ». Peut-être que ce rapport est en faveur du vaccin expérimental, sans recul, utilisant les transformations ADN et devant être conservé à -70 ou 80° pour les plus de 65 ans, il est très peu probable qu’il soit médicalement pertinent avec des risques non mesurés pour les moins de 60 ans par exemple !
La seconde question que l’on doit se poser est sur le choix technologique du vaccin que l’on va se faire injecter. Je vous disais mardi qu’il s’agit ici d’un vaccin de type ADN/ARN qui est une technologie totalement nouvelle, sur laquelle nous n’avons strictement aucun recul, alors qu’il existe plusieurs manières de développer un vaccin.
Je vous remets un petit morceau de l’infographie du dernier magazine Science et vie que que je vous invite vraiment à acheter car ce magazine pose les bonnes questions, l’approche intellectuelle y est tout simplement parfaite, scientifique et objective. Alors avant de dire des bêtises sur la vaccination obligatoire, Jadot devrait lire au moins Science et vie. Si parmi ses militants deux ou trois pouvaient se cotiser pour lui envoyer un exemplaire de ce magazine ce serait sympa.
La troisième question qu’il faut se poser, c’est évidemment l’acceptabilité. Si vous voulez me piquer de force, je vais très mal le prendre ! Parlez à ma raison, parlez moi de science, éclairez mon esprit pour qu’en tant que citoyen, je puisse prendre une décision d’ordre médicale et manifester mon « consentement éclairé » ! C’est la base de la loi, c’est la base de l’esprit d’une démocratie.
Mais, chez les écolos comme Jadot, les gens du camp du bien, l’esprit Khmers verts n’est jamais très loin ! Ils sont le camp du bien, ils savent mieux que vous ce qui est bon pour vous, et ils veulent votre bien malgré vous !
Vouloir le bien de l’autre malgré lui est une déviance terrible.
Aussi frustrant que ce soit, on ne peut pas vouloir imposer son bien à quelqu’un malgré lui, car c’est la négation du libre arbitre et de la liberté individuelle !
Parler dès à présent d’obligation vaccinale alors que nous n’avons aucun recul, aucune information, pas encore effectué la balance bénéfice/risque y compris par catégories (diabétiques, malade chronique, etc) ou par classe d’âge, ne peut qu’attiser les peurs et les craintes légitimes d’une population à laquelle on raconte des carabistouilles en permanence.
Raoult explique que le vaccin ne servira à rien, mais que le danger ce sont ses effets secondaires… Pour Laurent Alexandre, on pourra imposer le vaccin aux personnes âgées: « c’est une population qui a une espérance de vie résiduelle ! »
Il n’y a dans ces propos aussi inconséquents que la preuve de l’inexpérience, et de capacités intellectuelles très limitées, et surtout, d’un manque cruel de travail.
A un moment dans la vie, il faut travailler un peu, lire beaucoup, apprendre énormément, faire des liens, soupeser, comparer, bref, il faut penser, il faut penser beaucoup et bien penser, pas uniquement penser que l’on est le camp du bien. Le combat environnemental est fondamental, mais pas le fondamentalisme écologique qui, lui, est insupportable et légitime toutes les outrances et les outrages envers ceux qui veulent continuer à penser autrement, et à penser d’autres solutions.
Il n’y a pas qu’une écologie, tout comme il n’y a pas qu’un seul type de vaccin !
Je ne peux plus les voir ces verdâtres !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
On devrait les shooter tous autant qu'ils sont !
Ensuite on verrait