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par Karine Bechet-Golovko.

Notre société est malade, ce n’est pas nouveau, c’est désespérant et maintenant ça porte un nom : le Covid. Car sous cette appellation, c’est tout un nouvel ordre social, pathologique, qui se met en place, un ordre social faisant des peurs, des fantasmes non dépassés, des comportements asociaux la nouvelle norme. Que nous propose-t-on aujourd’hui à part s’isoler ? Soit enfermé chez soi, soit enfermé en soi au milieu des autres mais, sans contact, ni physique, ni visuel. Or, la poussée virale est terminée depuis longtemps, seuls les tests permettent d’identifier des personnes non-malades positives, des porteurs-sains, nécessaires par ailleurs à l’immunité collective, des personnes qui seraient également positifs à beaucoup d’autres maladies comme le pneumocoque ou le méningocoque par exemple, s’ils étaient testés. Mais ils ne le sont pas. Seul le Covid est systématiquement testé, permettant d’entretenir la peur. La peur qui elle permet de manipuler les populations. Et d’instaurer ces nouvelles règles qui détruisent petit à petit l’individualité et l’humanité en chacun d’entre nous. Jusqu’à l’avènement de l’Homo Covidicus. Si nous ne réagissons pas.

Les critiques virulentes commencent à sortir, discrètement (et à ce sujet, l’on notera l’attitude saine de France Soir au milieu de cet étrange magma médiatico-politique), concernant la transformation de la société, en raison des nouvelles normes de comportement devant entraîner, une fois n’est pas coutume, l’homme nouveau, l’Homo Covidicus.

Dans une société normale, l’Homo Covidicus serait un être pris en charge par les psychologues afin de l’aider à dépasser ses peurs et ses angoisses, afin de l’aider à restaurer une communication saine avec les autres membres de la société, afin de l’aider à sortir de chez lui sans avoir peur, afin de l’aider à ne pas voir tout être humain comme un danger vital, afin de l’aider à trouver sa place dans la société.

Mais, c’était avant. Avant l’avènement de l’ère du coronavirus. Si l’on en croit le cri de désespoir de certains médecins, la poussée virale est terminée depuis longtemps et n’a pas été aussi virulente que médiatisée. Un intéressant article dans France Soir est à lire, dont voici quelques extraits :

« Ayant travaillé en mars, avril et mai dans un service où l’on entreposait les « malades » covid, j’ai pu me rendre compte que la majorité d’entre eux n’étaient pas infectés par le virus ! Je m’explique : tous les patients suspects devaient passer un test PCR et un scanner de thorax. La quasi-totalité avaient une PCR négative, mais par contre tous les radiologues  concluaient de la même manière : Images compatibles avec une infection covid. Et zou, le patient était transféré dans le service des « covid ». (…) Ces « fameux » radiologues voyaient de l’infection covid sur des scanners, normaux, prenaient des bulles d’emphysème pour du covid, prenaient des pneumonies bactériennes à pneumocoques pour du covid etc. Véridique. (…) J’estime que 80 % des diagnostics de covid sont faux, surtout sur les causes de décès. (…) Actuellement seules le taux de décès et éventuellement le taux d’admission en réanimation sont les seuls critères fiables de l’épidémie. Les décès et les admissions sont au plus bas. Voisins de zéro. Pourquoi parler d’épidémie sans malades ??????  Le gouvernement multiplie les « dépistages » et trouve beaucoup de porteurs sains. C’est parfait et c’est tant mieux. Les porteurs sains sont utiles et nécessaires car c’est par eux que la protection de masse va se faire. Il est criminel et assassin d’empêcher cette protection de masse par le port du masque.  Nous sommes tous porteurs sains de milliards de germes pathogènes dans notre bouche surtout, mais aussi dans notre intestin.  »

Edifiant. Et ce médecin est attaqué par un fanatique perturbé du masque devant l’ordre des médecins. Et ce médecin pense arrêter la médecine, car il est impossible de soigner les gens dans ce contexte. Dans ce monde absurde, qui met en péril la santé publique.

Mais c’est aussi la santé mentale qui est en jeu, et surtout celle de nos enfants, qui constitueront la société de demain. Des analyses commencent à sortir quant aux dégâts psychologiques qu’induit l’obligation du port du masque sur les enfants. Ici aussi, un article de France Soir est à noter, qui à juste titre compare le port du masque à de la maltraitance. Citation :

« Une vingtaine de médecins menée par Karine Lacombe, (Mme Gilead et remdesivir) ose appeler le ministre de l’éducation nationale à renoncer à la rentrée quasi normale qu’il avait prévue. Les enfants, selon ces vingt médecins dont aucun pédiatre (sauf un radiologue pédiatre ce qui est différent), ni aucun pédopsychiatre, ni psychologue (ils ont préféré un vétérinaire et un légiste) n’hésitent pas à pousser le gouvernement à entrer à nouveau dans ce cercle infernal de la privation de scolarité normale et à conseiller des mesures aussi aberrantes pour un enfant que le port du masque et l’enseignement à distance. Pourtant s’ils avaient pris le temps de lire les témoignages des psychiatres et psychologues, mais aussi de tous ceux qui s’occupent d’enfants, adolescents et jeunes adultes, y compris les familles, ils auraient pu approcher la gravité des séquelles de ces cinq mois d’hystérie collective et de mesures délirantes prises sans évaluation préalable de leur gravité à court moyen et long terme. N’en rajoutons pas. (…) le confinement des enfants et l’arrêt des activités scolaires sont responsables de troubles psychologiques comportementaux et sociaux fréquents, en plus d’une incidence évidente sur leur scolarité. (…) Ne sous-estimons pas les graves troubles psychologiques liés au port du masque, à l’impossibilité d’échanges non verbaux avec l’interlocuteur qui porte lui aussi un masque. Cette position de médecins est complètement à l’opposé de celle des pédiatres qui s’étaient exprimés rapidement pour rassurer les familles en mai, afin que l’ouverture des classes se fasse sans distanciation sociale entre les enfants et évidemment sans masques.  »

En imposant un masque et des distances sociales, l’on empêche tout d’abord l’enfant de se construire normalement, de voir un visage en face de lui, un sourire, de communiquer. Le visage est « neutralisé », dépersonnalisé, l’homme est perçu comme un danger. Dont il faut s’écarter. Le comportement pathologique devient la nouvelle norme sociale. Selon la psychologue clinique S. Trivunac, le port du masque est d’abord un acte de soumission, qui est ainsi inculqué à l’enfant très tôt. La soumission, bien au-delà du masque sera alors sa norme de conduite, et ce dans tous les domaines.

La société qui nous est proposée, et à la création de laquelle nous participons par notre acceptation passive, est une société malade, dans le sens direct du terme. Une société dans laquelle le comportement pathologique est la norme. Il est temps d’arrêter d’avoir peur de la vie. Il est temps d’arrêter d’avoir peur et de relever la tête. Si l’on ne veut pas se transformer en Homo Covidicus.

Karine Bechet-Golovko

source : http://russiepolitics.blogspot.com/2020/09/le-coronavirus-une-maladie-sociale-pour.html

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