par Marie-France de Meuron.
J’apprends qu’au « Cycle d’orientation : Les enseignants réclament un port strict du masque ». Apparemment, le syndicat des enseignants vient juger son département au sujet des consignes sanitaires.
Il serait déjà intéressant de savoir si ceux qui s’expriment le plus fort représentent vraiment la majorité des enseignants et surtout la majorité de ceux qui ont vraiment compris la valeur de la décision de leur département.
De quoi ont-ils peur ? N’ont-ils pas eu tout ce temps de vacances pour se refaire une bonne santé ? S’ils ont peur d’être contaminés, alors qu’ils sachent qu’ils le sont déjà. En effet, le virus de la peur sévit et se développe même si le taux des réels malades est faible (il est vrai qu’on continue à maintenir la population en alerte avec les chiffres des tests ou la suggestion d’une deuxième vague).
Un autre virus encore plus insidieux, dont peu de gens prennent conscience de l’intensité de sa virulence : le virus de l’absurde qui nous fait plonger dans le monde de l’Absurdie.
Pour en perdre pareillement la confiance en eux, ils sont peut-être aussi contaminés par le virus de destruction massive.
Comme l’économie a été pareillement saccagée par les mesures sécuritaires, ces virus sont à l’œuvre et il est triste que les enseignants s’y soumettent et laissent pareillement s’amenuiser leurs tonus à en perdant leurs missions de transmettre aux élèves des moyens de développer leurs potentiels plutôt que de se limiter de respirer, tant pour expirer leur air chargé que pour aspirer de bons éléments (car l’air ambiant est aussi riche de bonnes énergies).
À l’heure où chacun donne son avis en s’appuyant sur un argument (ou voire deux) tonitruant, est-ce que chaque représentant de ce syndicat des enseignants a vraiment étudié le sujet avec le même soin que celui avec lequel ils transmettent leurs disciplines aux élèves ? Ont-il vraiment lu des articles approfondis de médecins comme celui-ci : « La science est concluante : les masques n’empêchent PAS la transmission des virus ».
Les adolescents ont dû subir énormément de situations limitatives – sociales, sportives, artistiques – alors qu’ils sont dans une période de leurs existences où ils sont mus par leurs forces de croissance à s’épanouir dans leurs corps. Il est donc contrindiqué de les restreindre encore, d’autant plus que l’objectif de la scolarité est de les accompagner positivement dans leurs évolutions.
Pour une autre part, les forces du cœur se développent aussi. Elles ont besoin d’être nourries par la compassion. Qu’est devenue la compassion des enseignants pour leurs élèves quand ils veulent leur imposer une muselière ? Or, s’ils se branchent sur la longueur de la compassion, ils en retireront aussi des bienfaits pour eux-mêmes.
Comme le dit très clairement Arnaud Riou : « Cette rentrée qui s’annonce nous invite à nous positionner, à choisir ce que nous souhaitons nourrir : la peur ou l’amour ».
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch