Nous vivons, à n’en point douter, une véritable apocalypse qui brouille les pistes et risque de détrôner toutes ces idoles qui règnent sur les heures de notre enfermement dans la prison panoptique de la gouvernance du « siècle ». Le « siècle » ou citadelle du Veau d’or n’a plus cours puisque les termes du contrat qui nous liait aux Maitres de la monnaie sont caducs. La Banque ne se contente plus de rançonner les esclaves de la nouvelle économie de la déprédation, mais elle exige que tous se conforment au retournement généralisé du langage humain. Le LOGOS est sur le point d’expirer et c’est le règne du CHAOS qui menace de figer la divine création dans un simulacre de vie, une copie conforme des lois d’un univers réduit à n’être plus qu’un simple algorithme.
Qu’ainsi brille la lumière et que le chemin du cœur nous mène jusqu’aux horizons de la Supraconscience enfin accomplie.
« Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l’oppression et la royauté et dans la résistance en Jésus, je me suis trouvé en l’île qu’on appelle Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus ».
– Apocalypse ou livre de la révélation ou du dévoilement selon Saint Jean
Les régisseurs de la Société du spectacle viennent d’inverser les polarités qui maintenaient en équilibre le cinquantenaire allant de 1970 à 2020. En effet, nous sommes passés de l’ouverture la plus folle à une fermeture qui frôle la prostration et qui signifie que la récréation est terminée. Les grands régisseurs de l’infernale machination – théurges de la main gauche – utilisent le CONFINEMENT prescrit par les docteurs de Molière comme une purge destinée à reformater les festivaliers que nous étions devenus dans le sillage de toutes les orgies télécommandées par Hollywood depuis un demi-siècle. Le libertin est ainsi sommé de troquer ses fringues bariolées pour le costume rayé du forçat condamné à l’effacement définitif.
Trop habitués, de pères en fils et de mères en filles, à ingurgiter des SOMAS toxiques et à nous masturber avec des CONCEPTS déconnectés de la réalité, nous sommes pris à notre propre JEU compulsif. Voilà pourquoi la PEUR se manifeste par tous les pores d’une société qui a été remplacée par le monde des foules, ce grand capharnaüm de la lutte de tous contre tous. Des hordes d’anciens travailleurs, terrorisés par la perspective d’une crise sans précédent, sont littéralement possédés par la PEUR et sont prêts à accepter ce Nouvel Ordre Démoniaque patiemment instillé par les Grands régisseurs depuis des siècles et des siècles. Masquées et décérébrées, les foules possédées par les mages à la manœuvre derrière le mouvement Black Lives Mater se sont coagulées au point de générer un immense ÉGRÉGORE qui menace la cohésion sociale : point OMEGA de l’intimité du foyer familial.
C’est ainsi que les thuriféraires de cette nouvelle « guerre des races » clament que la « lutte finale » doit détruire jusqu’à toutes traces de famille et tous linéaments anthropologiques. Les races et les sexes n’existent plus. Toutefois, leurs AVATARS sont conservés afin que se poursuive cette dialectique hégélienne satanique permettant que se réalise la prophétie des Saints évangiles. Saint Marc l’évangéliste [13 :12] nous prévient :
« Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant, et les enfants se dresseront contre leurs parents et les massacreront. Et vous [les disciples du « fils de l’homme »], vous serez haïs à cause de moi. Mais celui qui aura tenu bon jusqu’à la fin sera sauvé ».
La présente RÉVOLUTION est de nature anthropologique puisqu’elle est possédée par le DIABOLE ou esprit de DIVISION. L’humaine société est frappée d’un cancer qui divise ses cellules au point où non seulement toutes traces de généalogie risquent d’être abolies, mais jusqu’à la FÉCONDITÉ qui pourrait finir par s’éteindre. La grande famille humaine est menacée de disparition et c’est un troupeau d’HUMANOÏDES décérébrés qui prendra le relais afin de servir les Maîtres de la CHARADE. Les Maîtres du SIÈCLE enfin triomphant par-delà le Bien et le Mal, en dépit des lois du CODEX universel. Oui, nous sommes à l’orée d’une véritable apocalypse et il faut être aveugle et sourd pour ne pas être en mesure de le réaliser.
Saint Marc l’évangéliste [13 :14] avait aussi entrevu la dissolution de nos cités perdues, dans un contexte où elles deviendront un terreau fertile pour la formation des égrégores lucifériens appelés à détruire l’humaine société :
« Quand vous verrez la plus infâme des ignominies [alors qu’en 2020 de riches individus commandent des enfants issus de mères porteuses afin d’en user en qualité de jouets sexuels] s’étaler là où elle ne devrait pas – comprenne qui pourra ! –, alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils fuient dans les montagnes ! celui qu’elle surprendra sur sa terrasse, qu’il ne rentre pas chercher quelque chose dans sa maison ! celui qui sera aux champs, qu’il ne retourne pas prendre son manteau ! Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront dans ces jours-là ! Priez pour que cela n’arrive pas en hiver. Car ces jours seront des jours de détresse comme il n’y en a pas eu depuis le commencement de la création de Dieu et comme il n’y en aura jamais plus ».
Il nous faut, en effet, fuir nos immondes logis irradiés par les microondes et les ESPRITS réveillés par les nécromanciens. Il nous faut fuir nos CITÉS qui sont devenues des tombeaux, des « sépulcres blanchis » grouillants de morts-vivants qui servent d’idiots utiles et de chair à canon dans le cadre de cette macabre mise en scène qui tient lieu de politique de néantisation de notre civilisation. Parce que les « Cultural studies » et la French Theory des années 60-70 auront pavé la voie à la déconstruction de l’anthropos en prenant d’assaut la structuration du langage et des lieux de la représentation qui fondaient la cité de nos aïeux. De fil en aiguille c’est le LOGOS qui est mis en demeure de se retirer de la cité humaine, le temps que les ANGES DÉCHUS puissent terminer leur dur labeur d’INCRÉATION. Il s’agit, ni plus ni moins, de détruire toutes traces de civilisation, de retirer à l’humanité jusqu’à la faculté du langage, entraînant une atrophie et, in fine, une ablation de la GESTE ou mémoire du genre humain.
Que restera-t-il de cette cité dévoyée par les Forgerons de la fausse monnaie ? Les boutiques, les restaurants, les établissements offrant des soins ou des services à la personne, les échoppes d’artisans, les entreprises familiales, les ateliers d’artistes et les repères de libres-penseurs, tous les lieux qui fondaient nos cités sont en train de fermer et la crise du coronavirus n’aura été qu’un accélérateur d’un phénomène de société préparé depuis longtemps. Les politiciens pervers qui ont pris le contrôle de la cité dévoyée de Montréal ont décrété, depuis au moins une décennie, que seules des boutiques de produits en démonstration devraient, idéalement, être autorisées à avoir pignon sur rue. C’est-à-dire que seuls les géants des produits de consommation pourront s’offrir le luxe de louer des espaces commerciaux destinés à mettre en valeur des démonstrateurs, dans un contexte où les commandes seront passées à la maison devant un ordinateur ou depuis un « téléphone intelligent ».
Un des théoriciens de la guerre culturelle, et cabaliste émérite, Walter Benjamin nous a déjà prévenu que le « stade suprême du capitalisme » nous mènera en droite ligne vers une « disparition de l’AURA de nos cité » dévoyées par le Grand capital. Son essai Paris, capitale du XIXe siècle ou Livre des passages représente quasiment un traité cabalistique de l’aliénation urbaine. Pour preuve, ce passage révélateur entre tous qui décortique un phénomène de la mode destiné à nous déposséder de nous-même : « La mode prescrit le rite suivant lequel le fétiche qu’est la marchandise demande à être adoré … Elle accouple le corps vivant au monde inorganique. Vis-à-vis du vivant elle défend les droits du cadavre. Le fétichisme qui est ainsi sujet au sex-appeal du non-organique, est son nerf vital ». Ainsi, la société de la consommation représente bien plus que l’appendice d’une grande machination capitalistique.
De Walter Benjamin à Guy Debord, tous ces penseurs prophétiques n’ont fait que mettre des mots sur la grande tragédie du Capital : après avoir été consommés par nos marchandises, c’est notre âme qui risque la damnation, puisque dépossédée de sa raison d’être. In fine, une fois que la société de la consommation aura été abolie, que restera-t-il des fonctions marchandes et culturelles de nos anciennes cités ? Des antennes 5G sont en train d’être érigées aux abords des grandes métropoles et c’est ainsi que les anciens citadins seront CONFINÉS à perpétuité devant leur ordinateur, condamnés à une horrible mort lente.
La tyrannie de l’information ou LANGAGE MACHINE qui s’installe à demeure donnent raison à la vision prophétique de Saint-Jean dans son Apocalypse [13:17] : « Il lui fut donné de prêter souffle à l’image de la bête pour que parle l’image de la bête [la puissance des mass-médias] et qu’elle fasse en sorte que tous ceux qui ne se prosternent pas devant l’image de la bête soient tués. Elle fait que tous, petits et grands, riches et pauvres, affranchis et esclaves, portent une marque sur la main droite ou sur le front, afin que personne ne puisse acheter ni vendre s’il n’a pas la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom ».
Qu’il nous soit permis de revenir sur le projet de « vaccin mnémonique et traçable » mis en œuvre par le Grand architecte : Bill Gates. Grand régisseur de la gestion du pouvoir biomédical, Gates et ses associés ont fait breveté un système de cryptomonnaie qui sera mû par l’énergie humaine. Ce système, baptisé 060606, est destiné à mettre en œuvre une architecture de traçabilité qui permettra d’évaluer les actions des individus qui auront été « marqués du signe de la bête » par le biais d’un implant ou … de l’inoculation d’un vaccin comportant des nanoparticules pouvant être retracées par satellites. De fil en aiguille, c’est un système de « crédit social » à la sauce chinoise qui est en train de se mettre en place. On connait la suite. Bill Gates nous a formellement avertis que nous devons nous attendre à être confinés sur ordonnance ad vitam aeternam, tant et aussi longtemps qu’un vaccin contre les coronavirus n’aura pas été mis en circulation. Les masques et les mesures de « distanciation sociale » ne représentant qu’une habile mise-en-scène destinée à nous rendre dociles, c’est la traçabilité du cheptel humanoïde qui intéresse notre Grand architecte et tous ses appariteurs agréés.
Confiner, marquer et utiliser l’énergie du cheptel humanoïde afin d’alimenter ce nouvel appareil de production qui fera appel à l’Intelligence artificielle afin de réguler les flux alimentant une cité numérique érigée sur d’innombrables camps de concentration domiciliaire. L’idée étant d’utiliser la robotique, l’Intelligence artificielle, la domotique, les objets intelligents et l’augmentation des capacités humaines [transhumanisme] afin de tisser un environnement entièrement « prédictible » où le libre-arbitre n’aura plus sa place.
Ainsi, la rhétorique de la Bête utilise invariablement des oxymores afin de pervertir la raison humaine au point où nous ne serons plus capables d’y voir clair. Toute parole qui conteste les desseins de la Bête devient, de facto, un langage qui propage la HAINE. Les valeurs éthiques ayant été inversées, il est évident que les apologètes de cette future cité concentrationnaire ambitionnent de neutraliser toute velléité de résistance. Au Québec, les appariteurs du Nouvel Ordre Mondial ont mis en place une Révolution tranquille qui n’aura été qu’un abominable oxymore destiné à nous faire avaler cette lente dépossession nationale qui s’est installée à demeure depuis 1960. L’inversion des valeurs, passant par l’inversion du langage, permettant de brouiller les pistes au point où les citoyens finissent par consentir à l’irréparable.
L’irréparable c’est le fait de nous promettre des « lendemains radieux », alors qu’une abominable tyrannie se met en place. Privés d’un droit de regard sur nos propres affaires, dépendants de l’aide des sociétés étatiques et de leurs relais sociocommunautaires, nous élisons des politiciens qui ont prêté serment à la Banque et à tous ses supplétifs. Comme le dit si bien Alexander Dugine, l’idéologie libérale, décrétant le communisme et le fascisme comme étant les deux piliers du totalitarisme, se pose en arbitre au service de la préservation des libertés individuelles et, par voie de conséquence, comme système indépassable afin de garantir que la démocratie sera préservée quoi qu’il arrive. Mais, nous savons que, toujours suivant la dialectique hégélienne satanique, la GAUCHE et la DROITE ne servent qu’à alimenter la dynamique perverse d’un système électif qui met en place des POTICHES au service du Grand capital apatride.
Dans un contexte où la réélection du Président Trump pourrait représenter un puissant coup de frein à la montée du globalisme, on réalise que la RÉACTION patriotique aux velléités du camps PROGRESSISTE participe toujours de cette funeste dialectique inventée par les laquais des Forgerons de la monnaie. Chemin faisant, la FORFAITURE pourra se perpétuer jusqu’à ce que le GENRE HUMAIN finisse par être remplacé par une espèce d’HOMME-MACHINE. Saint Jean [ Apocalypse 18 :19] nous aide à conclure notre prédication :
« Malheur, malheur, la ville, la grande,
où se sont enrichis de sa cherté
tous ceux qui avaient des navires en mer
parce qu’en une heure elle est devenue déserte ».
Les Marchands de Venise qui ont fait du NOMOS DE LA MER le nouvel ORDO de l’occident déspiritualisé doivent comprendre que l’heure est venue. Le JUGEMENT sera prononcé après la CHUTE de la MAISON-DIEU.
© Patrice-Hans Perrier, tel qu’en lui-même et par la grâce
Un lien afin de poursuivre la réflexion :
https://strategika.fr/2020/06/28/davos-et-la-dictature-globale-des-manipulateurs-de-symboles/