Dans une charge resté célèbre contre le mouvement de Martin Luther King, dans le conflit de stratégie au sein du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis, Malcolm X développait une explication de ces divergences en faisant le portrait de la mentalité de ce qu’il appelle, d’une part, le « nègre des champs » et, d’autre part, le « nègre de maison », ou Oncle Tom, en référence au célèbre roman La case de l’Oncle Tom.
https://blogs.mediapart.fr/danyves/blog/020416/negre-des-champs-negre-domestique-et-le-syndrome-de-l-oncle-tom-au-maroc
par Eric Zuesse.
L’ancien Président US Barack Obama est maintenant en grave danger juridique, car l’enquête sur le Russiagate a pris un virage à 180 degrés ; et c’est lui, au lieu du Président actuel, Donald Trump, qui est dans la ligne de mire.
Le plus grand crime qu’un Président US puisse commettre est d’essayer de vaincre la démocratie US (le fonctionnement constitutionnel du gouvernement US), soit en travaillant avec des puissances étrangères pour en prendre le contrôle, soit en travaillant depuis l’intérieur du pays pour saboter la démocratie pour des raisons personnelles. Dans les deux cas, il s’agit d’une trahison (crime qui vise à mettre en danger, et met effectivement en danger, le fonctionnement continu de la Constitution*), et Obama fait maintenant l’objet d’une enquête active, pour avoir peut-être agi de la sorte. L’enquête sur le Russiagate, qui était auparavant centrée sur le Président US actuel, a changé de direction et vise maintenant le Président précédent. Bien qu’il ne puisse évidemment pas être démis de ses fonctions (puisqu’il n’est plus en fonction), il est soumis aux lois pénales, comme tout autre Étasunien le serait, s’il a commis un crime pendant qu’il était en fonction.
Une ordonnance du 17 décembre de la Cour FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) (la FISC), a sévèrement condamné la conduite du FBI sous Obama, pour avoir obtenu, le 19 octobre 2016 (avant même l’élection présidentielle US), de cette Cour et sous de faux prétextes, l’autorisation pour le FBI de commencer à enquêter sur la campagne présidentielle de Donald Trump, pour collusion possible avec le gouvernement russe. La décision de la Cour disait :
« Afin d’apprécier la gravité de cette faute et ses implications, il est utile de comprendre certaines exigences de procédure qui s’appliquent à la conduite par le gouvernement de la surveillance électronique à des fins de renseignement étranger. Le titre I du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) régit cette surveillance électronique. Il exige que le gouvernement demande et reçoive de la FISC une ordonnance approuvant un projet de surveillance électronique. Lorsqu’il décide d’approuver cette demande, le juge de la FISC doit déterminer, entre autres, si elle fournit un motif valable de croire que la cible de surveillance proposée est une « puissance étrangère », ou un agent d’une puissance étrangère…«
Le gouvernement a un devoir accru de franchise envers la FISC dans les procédures ex parte, c’est-à-dire celles où le gouvernement ne fait pas face à une partie adverse, comme les procédures relatives aux applications de surveillance électronique. La FISC s’attend à ce que le gouvernement se conforme en tout temps à son obligation accrue de franchise dans les procédures ex parte. La franchise est fondamentale pour le bon fonctionnement de la Cour…
Le 9 décembre 2019, le gouvernement a déposé, auprès de la FISC, des versions publiques et classifiées du rapport du Bureau de l’Inspecteur Général. Il documente des cas troublants où le personnel du FBI a fourni à la NSD [Division de la Sécurité Nationale du Ministère de la Justice] des renseignements qui n’étaient pas exacts ou contredits par des informations en leur possession. Il décrit également plusieurs cas où le personnel du FBI a caché à la NSD des informations en sa possession qui étaient préjudiciables à sa cause parce qu’il croyait que M. [Carter] Page agissait à titre d’agent d’une puissance étrangère…
Le 18 décembre, Martha McCallum, de Fox News, a interviewé le Procureur Général des États-Unis Bill Barr, et lui a demandé (à 7:00 dans la vidéo) à quel niveau du FBI se situe la responsabilité de cette trahison possible :
MacCallum : Avez-vous été surpris qu’il [le directeur du FBI d’Obama, James Comey] semble se donner autant de distance par rapport à toute l’opération ?
“James Comey : En tant que Directeur assis au sommet d’une organisation de 38 000 personnes, vous ne pouvez pas mener une enquête qui se trouve sept couches en dessous de vous. Vous devez laisser aux professionnels de la carrière le soin de le faire”.
MacCallum : Vous croyez ça ?
Barr : Non, je pense que le – l’un des problèmes avec ce qui s’est passé est précisément qu’ils ont fait remonter l’enquête jusqu’aux étages de la direction, et qu’elle a été menée et menée à bien par un très petit groupe de respsables de très haut niveau. Et l’idée qu’il y avait sept étages en dessous de lui est tout simplement fausse.
L’actuel Procureur Général (de Trump) a traité l’ancien directeur du FBI (sous Obama) de menteur à ce sujet.
Si Comey est mis sous pression par le parti opposé au Président des États-Unis en exercice (le propre patron de Comey, Obama) pour cette enquête du FBI sur le candidat à la présidence des États-Unis, probablement basée sur des mensonges, alors se protéger pourrait devenir la principale motivation de Comey ; et, dans cette condition, protéger son ancien patron pourrait devenir seulement une préoccupation secondaire pour lui.
De plus, comme l’a rapporté publiquement Nick Falco dans un tweet le 5 juin 2018 (lequel tweet a été retiré par Twitter mais heureusement pas avant que quelqu’un ne l’ait copié dans une archive web), le FBI a enquêté sur la campagne de Trump qui a débuté au plus tard le 7 octobre 2015. Un entrepreneur privé extérieur, Stefan Halper, a été engagé en Grande-Bretagne pour cela, peut-être pour contourner les lois interdisant au gouvernement US de le faire. (Après tout, il s’agissait d’un travail de « renseignement étranger ». Mais l’était-ce vraiment ? C’est maintenant l’objet d’une enquête). L’Office of Net Assessment (ONA) « par le biais des services du siège du Pentagone à Washington, lui a attribué des contrats de 2012 à 2016 pour écrire quatre études portant sur les relations entre les États-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde« .
Bien que Halper n’ait pas réellement fait de telles études pour le Pentagone, il a plutôt fonctionné comme un informateur rémunéré du FBI (et on ne sait pas encore si cet argent provenait du Pentagone, qui dépense des billions de dollars officieusement et de manière intraçable), et à un certain moment, la campagne de Trump est devenue une cible de l’enquête de Halper. Cette enquête devait théoriquement examiner « la relation entre la Russie et la Chine : L’impact sur les intérêts de la sécurité US« . George Papadopoulos aurait déclaré : « Halper lui a insinué que la Russie aidait la campagne de Trump« , et Papadopoulos a été choqué par les propos de Halper. Probablement parce que tant d’argent au Pentagone est introuvable, une partie de la documentation cruciale sur cette enquête pourrait ne jamais être trouvée. Par exemple, le rapport du 2 juillet 2019 de l’Inspecteur Général du Département de la Défense au Sénat des États-Unis a déclaré :
« Le personnel de l’ONA n’a pu nous fournir aucune preuve que le Professeur Halper se soit rendu dans l’un de ces endroits, ait établi un groupe consultatif ou ait rencontré l’une des personnes spécifiques énumérées dans l’énoncé des charges« .
Il semble que le travail sous-traité par le Pentagone était une couverture, comme l’ont été les pizzerias pour certaines opérations de la Mafia. Mais, de toute façon, c’est comme ça que la « démocratie » US fonctionne. Et, bien sûr, l’État Profond US ne fonctionne pas seulement par le biais d’agences gouvernementales mais aussi par des organisations de la pègre. C’est la réalité, pas du tout une spéculation. C’est ainsi depuis des décennies, au moins depuis l’époque de la présidence de Truman (comme le montre ce lien).
Plus encore, dans la mesure où cette opération a certainement impliqué le directeur de la CIA d’Obama, John Brennan, et d’autres, et pas seulement des hauts responsables du FBI, il n’y a aucune chance que Comey ait été le seul haut responsable à y être impliqué. Et si Comey était impliqué, alors il aurait agi dans son propre intérêt, et pas seulement dans celui de son patron – et voici pourquoi : on a de bonnes raisons de croire que Comey est très motivé pour s’opposer à Trump, parce que Trump a publiquement remis en question l’existence de l’OTAN (la principale arme de vente internationale pour les entrepreneurs de la « Défense » US), et aussi parce que toute la carrière de Comey a été au service du complexe militaro-industriel US, ce qui explique pourquoi le principal revenu de Comey a été les dizaines de millions de dollars qu’il a reçus par la porte tournante entre son service au gouvernement fédéral et son service aux entreprises telles que Lockheed Martin. Pour ces gens, le rétablissement, l’intensification et le maintien de la Guerre Froide est une entreprise très rentable. Certains l’appellent « le complexe militaro-industriel » et d’autres « l’État Profond », mais quel que soit le nom qu’on lui donne, il s’agit simplement d’agents de milliardaires qui possèdent et contrôlent des sociétés internationales basées aux États-Unis, comme General Dynamics et Chevron. En tant que responsable du gouvernement, prendre des décisions qui sont dans l’intérêt à long terme de ces investisseurs est le moyen le plus probable de devenir riche.
Par conséquent, Comey aurait été avantagé, ainsi que d’autres hauts responsables de l’administration Obama, en sabotant la campagne de Trump et en affaiblissant la présidence de Trump au cas où il serait élu. Bien sûr, Comey aurait même profité à Obama. Non seulement Trump condamnait constamment Obama, mais ce dernier avait nommé à la tête du Comité National Démocrate pendant les primaires présidentielles de 2016, Debbie Wasserman Schultz, qui dès le 20 février 2007 avait soutenu Hillary Clinton à la présidence pendant les primaires du Parti Démocrate, de sorte que Shultz a été l’une des premières à soutenir Clinton contre Obama. En d’autres termes, Obama avait nommé Shultz afin d’augmenter les chances que Clinton – et non Sanders – devienne la candidate désignée en 2016 pour continuer à protéger son propre héritage présidentiel. En outre, le 28 juillet 2016, Schultz a été contrainte de démissionner de sa direction du Comité National Démocrate (CND) après que WikiLeaks ait publié des courriels indiquant que Schultz et d’autres membres du CND avaient fait preuve de partialité contre Bernie Sanders et en faveur d’Hillary Clinton pendant les primaires démocrates de 2016 – favoritisme qui avait été la raison pour laquelle Obama avait nommé Shultz à ce poste au départ. Elle faisait simplement son travail pour la personne qui l’avait choisie pour diriger le CND. Il en va de même pour Comey. En d’autres termes : Comey était le choix d’Obama pour protéger Clinton, et pour s’opposer à Trump (qui attaquait à la fois Clinton et Obama).
Aujourd’hui, Obama dit aux milliardaires du Parti qu’Elizabeth Warren serait bonne pour eux, mais pas Sanders – il n’a jamais aimé Sanders. Il veut que Warren obtienne les électeurs qui autrement iraient pour Sanders, et il veut que les milliardaires du Parti l’aident à y parvenir (être l’option prétendument « progressiste » du Parti), afin que Sanders ne puisse pas devenir une option de vote lors de l’élection générale qui aura lieu le 3 novembre 2020. Il leur dit qui ne pas aider à remporter l’investiture du Parti. Le 26 novembre, le Huffington Post titrait : « Obama a dit qu’il s’exprimerait pour empêcher l’investiture de Bernie Sanders : Rapport » et a indiqué que même s’il ne le dira pas en public (mais seulement aux milliardaires du Parti), Obama est déterminé à faire tout ce qu’il peut pour empêcher Bernie Sanders de devenir le candidat à l’investiture. En 2016, son choix était Hillary Clinton ; mais aujourd’hui, c’est n’importe qui d’autre que Sanders ; et donc, dans un sens, la situation reste ce qu’elle était il y a quatre ans – n’importe qui d’autre que Sanders.
La préoccupation quasi exclusive de Comey, à l’heure actuelle, serait de se protéger, afin qu’il ne soit pas emprisonné. Cela signifie qu’il pourrait témoigner contre Obama. À ce stade, il est libre de toute obligation personnelle envers Obama – Comey est maintenant seul, face à Trump, qui est clairement son ennemi. Une sorte de négociation de plaidoyer en coulisse est donc pratiquement inévitable – et pas seulement avec Comey, mais avec d’autres hauts responsables nommés par Obama, en fin de compte. Obama est donc clairement dans la ligne de mire, à partir de maintenant. Les Démocrates du Congrès ont choisi de tirer sur Trump (en le mettant en accusation) ; et Trump va donc maintenant tirer sur Obama – et sur l’ensemble du Parti Démocrate (à moins que Sanders ne devienne son candidat, auquel cas Sanders aura déjà battu ce Parti Démocrate, et ses adhérents devront alors choisir entre lui et Trump ; et il en sera de même pour les électeurs indépendants).
Mais, quoi qu’il arrive, Obama est maintenant dans la ligne de mire. Il ne s’agit pas seulement d’un problème politique (comme une procédure de destitution), mais surtout d’un problème juridique (une véritable enquête criminelle). Alors que Trump est confronté à une tentative du Parti Démocrate de le remplacer par le vice-Président Mike Pence, Obama sera confronté de manière quasi inévitable à des accusations criminelles par l’administration Trump en place. Obama l’a joué dur contre Trump, avec le « Russiagate », puis avec « l’Ukrainegate » ; Trump va maintenant la jouer dur contre Obama, avec tout ce que son administration et le Parti Républicain parviendront à rassembler contre Obama ; et les enjeux seront cette fois-ci considérablement plus importants que la simple question de savoir s’il faut remplacer Trump par Pence.
Quelle que soit l’issue, elle sera historique et sans précédent. (Si Sanders devient le candidat, elle le sera encore plus ; et, s’il gagne ensuite le 3 novembre, ce sera une deuxième révolution étasunienne ; mais, cette fois, une révolution pacifique – si c’est même possible, dans les États-Unis hyper-partisans et profondément divisés d’aujourd’hui).
Il n’y a aucune chance que le résultat soit le statu quo. Soit le schisme s’aggravera considérablement aux États-Unis, soit il s’agira d’un réalignement politique fondamental, plus comparable à celui de 1860 qu’à tout ce qui s’est fait depuis. Les États-Unis ont déjà un pourcentage plus élevé de leur population en prison que toute autre nation sur cette planète. Les Étasuniens qui choisissent l’option du « statu quo » provoqueront moins de stabilité, plus de violence, et pas plus de stabilité et une nation plus pacifique dans un monde moins ravagé par la guerre. Le résultat des élections de 2020 pour les États-Unis sera un tournant. Les Étasuniens qui voteront pour la réforme ne feront qu’augmenter la probabilité d’un enfer sur Terre. La réforme n’est plus une option disponible, étant donné les réalités des États-Unis. Un saut bien plus grand sera nécessaire pour que ce pays évite de tomber dans un abîme total, ce qui pourrait être entraîné par l’une ou l’autre des Parties, parce que les deux Parties ont amené la nation à son précipice actuel, le gouffre sombre et sans lumière auquel elle fait face aujourd’hui, et duquel elle doit sortir pour éviter une chute libre dans l’oubli.
Le problème aux États-Unis n’est ni Obama ni Trump ; ce n’est ni le Parti Démocrate, ni le Parti Républicain ; c’est plutôt les deux ; c’est l’État Profond. C’est la réalité ; et le processus qui nous a amenés ici a commencé le 26 juillet 1945 et s’est poursuivi secrètement du côté des États-Unis, même après la fin de l’Union Soviétique. La volonté incessante du régime US, depuis le 26 juillet 1945, de gouverner le monde entier, culminera soit dans une troisième guerre mondiale, soit dans une révolution US visant à renverser et à supprimer l’État Profond et à mettre fin à sa dictature – son emprise sur les États-Unis. Les deux Partis ont été contrôlés par cet État Profond, et la dernière étape ou le point culminant de cette emprise est maintenant proche. Les États-Unis ont donc une série des pires présidents – et des pires congrès – de l’histoire des États-Unis. C’est la réalité d’aujourd’hui. Malheureusement, beaucoup d’électeurs pensent que cette réalité extrêmement déstabilisante, cette tendance de longue date à la guerre, est acceptable et doit être poursuivie, et non pas arrêtée maintenant et remplacée par une nouvelle direction pour ce pays – la voie vers la paix mondiale, que Roosevelt avait justement envisagée mais qui a été avortée le 26 juillet 1945. Peu importe combien d’Étasuniens votent pour une simple réforme, ils ont tort. Parfois, seule une minorité a raison. Avoir raison n’est pas une question de majorité ou de minorité ; c’est une question de vérité ou de fausseté. Un public mal informé peut volontairement participer à sa propre destruction – ou même à celle du monde. Cela peut arriver. La démocratie est une condition préalable à la paix, mais elle ne peut pas exister si le public est systématiquement mal informé. Le mensonge et la démocratie ne se mélangent pas plus efficacement que le pétrole et l’eau.
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* La définition officielle US de la « trahison » est la suivante : « Quiconque, devant allégeance aux États-Unis, leur fait la guerre ou adhère à leurs ennemis, en leur apportant aide et confort aux États-Unis ou ailleurs, est coupable de trahison ». Tout responsable US a juré de maintenir et de défendre, de ne jamais renverser la Constitution des États-Unis, et cela définit les États-Unis eux-mêmes comme étant le fonctionnement continu de la Constitution des États-Unis. La trahison est donc l’acte suprêmement illégal en vertu du droit US, l’acte qui viole le serment d’office de tout responsable US. (Lorsque la trahison est perpétrée par quelqu’un qui n’est pas un responsable US, il s’agit toujours d’un crime grave, mais moins grave que pour tout responsable US). L’expression « leur fait la guerre » signifie la guerre contre le fonctionnement de la Constitution qui est leur loi suprême. « Ou » signifie alternativement, et « adhère à leurs ennemis » signifie est un adepte de toute personne ou autre entité qui cherche à imposer une constitution différente. « Ennemis » n’est pas défini – il n’est pas nécessaire que ce soit un opposant étranger ; il peut s’agir d’un opposant intérieur à la Constitution des États-Unis. Ainsi, un Étasunien peut être un ennemi des États-Unis. En fait, la définition officielle fait explicitement référence UNIQUEMENT à une entité « qui doit faire allégeance aux États-Unis ». (Évidemment, cela se réfère surtout à tout responsable US.) C’est ainsi qu’un « traître » est compris, en droit US. Évidemment, le pire traître serait celui qui a commis l’acte (les actes) de trahison alors qu’il était un responsable US.
source : Russiagate Investigation Now Endangers Obama
traduit par Réseau International