Et pendant ce temps nous nous acheminons, soyons printemps – vers le néant.
Alors que le monde sous occupation vaque à ses occupations, comme si de rien était, pendant qu’à la vitesse de la lumière le monde Data prend ses aises, à visage découvert. Tout à volo prend l’eau irisée, annonciatrice de la scélérate mère – des vagues– de la vague des vagues encore vague dans le crâne des Hommes qui marchent debout sur la tête. @ deux doigts chaque jour qui passe du fin du fin - faim pour longtemps qui vient. On aura bien l’air fin d’avoir faim pour avoir feint de n’avoir point voulu ou vu venir la fin. Occupés à boire et à « mangeailler » sa merde quotidienne sauce poison cancérigène – sans soif ni faim.
Même pas marre de ce bordel ?!
Repas pour les espèces restantes comme point final ?
Ça vous branche ?!
Au final...
Cela dit, pour une fois que l’Homme servira enfin à quelque chose, me direz-vous... Chaire humaine à manger, laissée aux autres espèces qui auront survécues à ses carnages sans fin depuis des siècles.
Il y a longtemps que la cloche sonne. À peine audible au départ, puis ces derniers mois, semaines, jours, je discerne comme un emballement. Partout s’élèvent des cris d’alarme. Pendant qu’on coince la bulle dans tous les coins, dans un univers de bulles sans fin ni loi. Des bulles contre nature qui enflent enflent enflent - mais jusqu’à quand ? Prisonniers d’un bain de bulles que nous sommes, prêtes à exploser à tout moment désormais. Et nous dedans !
Qu’on se le dise !
De plus en plus de personnes informées en de nombreux domaines tirent la sonnette d’alarme, avec de plus en plus d’insistance et de fréquence. Pour ne garder que le domaine économique, à 90% l’affaire est pliée. Avec des conséquences qu’il est difficile d’imaginer car le marasme attendu sera sans précédent – inattendu – même pour celles et ceux qui l’attendaient.
Et nous voilà sous peu dans le Pastis !
Alors qu’il faudrait graisser les fusils ce sont les cannes à pêche qui fleurissent. Pendant que le monde part en coucougnettes et en particulier « l’Oxydant » qui ne veut rien laisser debout après son passage.
Complices ?!!
Ou guerriers ?
@ nous de choisir.
Et ce n’est pas en nous tapant dessus les uns sur les autres que nous parviendrons à un con-sang-sus qui tiendrait la route. Nous n’aimerons pas ce qui adviendra, les uns contre les autres, bien démunis devant la tuerie qui s’en vient.
Sommes-nous à ce point déconnectés de la réalité ?
Ce qui se produit en ce moment, ainsi que ce qui vient à grand pas est tout à la fois risible et effrayant.
- Risible, parce que mis en œuvre par des petites frappes qui nous tiennent lieu de dirigeants, chaussés de bottes à clous de sept lieux aux semelles de plombs.
- Effrayant de constater la dispersion, l’éclatement, l’éparpillement ambiant en une myriade de luttes sans lendemain, pour tout et pour rien, chacun son prè carré biscornu, sa vanité, autrement dit sa chapelle, la couleur des cheveux que l’on se fait, à côté de la plaque. Hors sujet compte tenu du morceau à traiter. C’est en période calme que l’on peut se payer le luxe de se crêper le chignon, de se chamailler pour toutes sortes d’opinions, bouts de gras et autres colifichets consentis aux esclaves pour les occuper à autre chose qu’à l’essentiel.
Il y a des moments dans l’histoire où il faut s’oublier un peu, quand tous sont concernés, sans distinction de rang, de classe, de couleur de peau et tout ce que l’on voudra. L’Heure qui vient est une question de vie ou de mort pour le plus grand nombre. Les déjantés qui tiennent le monde (une poignée), n’en ont rien à foutre d’exterminer, bien au contraire. La démonstration est faite depuis longtemps en ce domaine. Les pires d’entre les hommes se sont emparés du pouvoir pour mettre en œuvre leur projet de mort implacable.
Instinct de vie ?
Ou instinct de mort ?
Quel camp choisissez-vous ?
Il n’est plus temps de tergiverser mais de renverser la table sur les monstres prêts à jeter le très grand nombre sur les routes, affamé, exterminé ; les survivants étant promis à l’esclavage à perpétuité. Qui n’en veut ?!!! Ni vous ni moi je suppose. Meilleure raison au monde pour s’unir en fonction de ce qui est en jeu et non pour le je uniquement qui, au final, sera éreinté plus facilement parce que fragmenté, éparpillé. Se rassembler en soi-même et avec les autres est la seule porte de sortie de ce cauchemar fabriqué de toutes pièces, qui n’a rien de naturel. Le temps est venu de reprendre pied sur terre et de cesser de jouer aux apprentis sorciers, au seul profit d’une toute petite poignée de dégénérés.
Ils sont à notre main
Plus surement que vous l’imaginez
Car même une bête immonde a son tendon d’Achille
Et sa carotide
Il y a un monde au-delà du cauchemar
Un autre monde qui fait part belle au vivant
Qu’il s’agisse des Hommes, des espèces, des écosystèmes et du reste...
Debout les gens, le temps est venu de ce faire la belle de ce monde carcéral qui ne veut rien laisser derrière lui, si ce n’est la désolation.
Il y a une chose que j’ai remarqué au bord de l’eau et de ses berges tapissées de vacanciers venus en nombre d’un peu partout, pays étrangers inclus. Éparpillés le long du lit de la rivière accidentée, entrechoquée de rochers et autres bancs de cailloux propres à faire chavirer des canoës de temps à autre. Et voilà qu’en un rien de temps les vacanciers se lèvent, se jettent dans la rivière pour aller repêcher les passagers, le canoë et les bagages emportés par le courant. Comme ça, d’un seul Homme d’un seul, sans discuter des heures sur celui ou celle qui l’a vu en premier, ou s’il s’agit de noirs ou de blancs et ainsi de suite... D’une seule poitrine nageurs et nageuses foncent pour sauver !
Voilà bien l’état d’esprit auquel je pense, comme seul capable de nous sauver de ce monde fabriqué de toutes pièces par de mauvais esprits ; réclamant pour les vaincre un état d’esprit authentique venu des entrailles du grand nombre, du très grand nombre, face au très petit nombre (ridicule) déterminé à massacrer le plus possible de ce très grand nombre en train de se réveiller !
Debout les gens, ils sont à notre portée, à la condition de se serrer les coudes pour les faire danser à notre tour.
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Quant à la faisabilité, je vous laisse avec ce texte en lien ICI montrant que le plus faible n’est pas nécessairement le perdant à l'arrivée, avec de la créativité, de la ténacité, du courage, de la discipline et de la détermination au service de la VIE.
Bernard-Alex Le Moullec
Artiste plasti'cœur