En ces heures troubles à couteaux tirés, à fleur de peau, je n’ai pas le souvenir d’avoir observé par le passé une telle susceptibilité, une telle animosité entre les uns et les autres, à une telle échelle. Même dans les pires endroits que le destin m’a donné de fréquenter. Et pourtant…
Où donc tout cela nous conduira t-il ?
Est ce si difficile de s’en faire une idée ?
Bien sûr, j’ai ma petite idée, ce qui ne manque pas de m’inquiéter.
La séquence élection à laquelle nous assistons n’est qu’une péripétie d’un processus enclenché depuis des années. Une séquence qui s’inscrit dans un schéma conçu en dehors de nous, derrière des paravents, mis en œuvre à pas feutrés. Avec une accélération ces derniers temps propre à refiler le tournis, jusqu’à en perdre la boule. De sorte que nous jouons contre nous-mêmes, pour le plus grand bénéfice d’imposteurs qui eux gardent la tête sur les épaules, quand bien même sont ce des maboules disposant de moyens et d’outils colossaux pour réaliser toutes les folies qui leur passent par la poubelle le servant de tête. Il en résulte que nous nous déchirons bêtement, jusqu’à épuisement, frustrés derrière nos écrans, scotchés sur nos claviers comme des mouches sur des serpentins accrochés au plafond. Pris au piège qui nous est tendu pour servir de nourriture aux serpents.
Le barnum de ces élections en marche est à l’image des combats de catch arrangés par avance. Beaucoup de bruit, beaucoup de cris, de gesticulations, que du vent, le tout visant à masquer la catastrophe économique qui s’en vient, destructrice, crise concoctée en coulisse pour nous tordre le cou et nous essorer jusqu’à le moelle des os. Sans nous laisser la moindre chance d’en réchapper car divisés, isolés, fâchés à mort les uns avec les autres, jusque dans les familles, voir même avec nous-mêmes. Autrement dit, terriblement affaiblis. Les grands fauves isolent leurs proies avant de les mettre à mort. Même les sardines le savent, aussi cherchent-elles à rester groupées, quel que soit le danger.
De nombreux érudits ne cessent de nous avertir du marasme imminent. Certains nous exhortent à nous y préparer sérieusement, notre seule issue sérieuse étant de nous tourner les uns vers les autres afin de nous organiser. Et non de nous retourner les uns contre les autres comme nous le faisons, au risque d’une guerre civile entre voisins, fomentée dans des cabinets noirs pour nous empêcher de faire bloc face à celles et ceux à l’origine de ce qui est en train de survenir. Des érudits vous dis-je ne cessent pourtant de nous avertir du danger auquel il est difficile de croire, j’en conviens, c’est pourquoi - ô hérésie – j’ai consulté l’oracle à ce sujet, dont certains reconnaîtront l’origine. Et que répond le pur hasard ?
Question / Vers quoi nous acheminons-nous, guerre ou paix ?
I. L’oracle a dit !!! po / L’éclatement
Situation générale
Lorsqu’on pousse trop loin le souci de la parure, le succès s’épuise. C’est pourquoi vient ensuite l’éclatement.
L’éclatement signifie la ruine.
Le fruit doit pourrir avant qu’une nouvelle graine puisse se développer. Le malléable modifie le ferme. Il n’est pas avantageux de se rendre en quelque endroit que ce soit. Les hommes vulgaires vont en augmentant.
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L’homme vulgaire et obscur ne combat pas directement l’Être noble, mais il le mine progressivement par une action imperceptible, si bien qu’à la fin il s’écroule. PO représente l’image d’une maison. Le trait supérieur est le toit. Une fois le toit brisé, la maison s’écroule.
C’est une époque où les hommes vulgaires exercent une poussée en avant et se préparent à évincer le dernier être robuste et noble. Aussi, comme cette situation est causée par le cours du temps, l’homme noble n’a pas avantage à entreprendre quelque chose en de tels moments. Les conditions temporelles ne permettent aucune réaction. Ce n’est pas lâcheté mais sagesse que de s’y adapter et d’éviter d’agir.
Faut-il pour autant baisser les bras ?
II. L’oracle a dit !!! Tchouen / La difficulté initiale
Tchouen désigne proprement une herbe qui rencontre un obstacle dans son effort pour sortir de terre. De là vient le sens de « difficulté initiale ».
La situation décrit une profusion dense et chaotique. Mais le chaos finit par s’éclairer. Les tensions se déchargent dans l’orage et tous les êtres respirent, allégés.
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Lorsque le destin se présente sous l’aspect de pareils moments, tout demeure encore informe et sombre. C’est pourquoi l’on doit attendre, car tout geste prématuré peut entraîner l’échec. Il est également d’une grande importance de ne pas rester seul. Il faut avoir des compagnons pour triompher avec eux du chaos. Mais cela ne veut pas dire que l’on doive demeurer passif à contempler les événements. On doit y mettre la main, en prodiguant partout encouragement et conseils.
Dans le chaos de la difficulté initiale, l’ordre est déjà présent. C’est ainsi que l’homme noble doit, en de tels moments, articuler et ordonner l’abondance confuse, comme on sépare les uns des autres les fils de soie d’une pelote emmêlée et qu’on unit en écheveaux. Pour se reconnaître dans l’infini, il faut distinguer et unir.
Lorsqu’au début d’une entreprise on se heurte à un obstacle, il ne faut pas vouloir avancer à toute force, mais on doit se montrer prudent et marquer une pause. Toutefois, on ne doit pas se laisser déconcerter, et il faut garder devant les yeux, avec persévérance, le but que l’on poursuit.
Comment s’y prendre ?
III. L’oracle a dit !!! PI / La solidarité, l’union
Les eaux sur la terre unissent leurs cours chaque fois qu’elles le peuvent, comme par exemple, dans la mer où tous les fleuves se rassemblent. Il y a là un symbole traduisant la solidarité et sa loi. Les faibles s’unissent pour s’entraider, influencés par une volonté forte qui est leur point de réunion.
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Il s’agit de s’associer avec d’autres afin de se compléter et de s’avantager mutuellement grâce à la solidarité. Une telle union requiert un centre autour duquel on se groupe avec les autres. Devenir un centre pour l’union des hommes est une affaire grave et lourde de responsabilités. Cela exige de la grandeur intérieure, de la logique et de la force. Quiconque en effet veut rassembler sans avoir le sceau de la vocation cause plus de confusion que si aucun regroupement n’avait eu lieu. Mais là où il existe un authentique point de rassemblement, on voit les incertains se rapprocher peu à peu, d’eux-mêmes, de façon hésitante tout d’abord. Ceux qui arrivent trop tard en subiront d’eux-mêmes la peine. C’est qu’il s’agit d’une union à réaliser en temps opportun. Cependant, celui qui a reconnu la nécessité d’un regroupement et ne ressent pas en lui la force d’agir comme centre d’union, celui-là à le devoir de se joindre à une autre société organique.
Je sais, certains me diront : tout ceci n’est pas très rationnel. À quoi je répondrais : parce que vous pensez, vous, que ce monde est rationnel ?!!! Alors, Macron ? Le Pen ? Macron ? Le Pen ? Macron ? Le Pen ? Macron ? Le Pen ? Macron ? Le Pen ? Macron ? Le Pen ? Macron ? Le Pen ? Macron ? Le Pen ?
Pile ou face ? De toute façon...
@ VOUS DE VOIR
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