9/11/2016 - Un mur de Berlin viendrait-il de tomber ?
De là où je me trouve, scrutant l’agitation du monde depuis un bon moment, (bientôt sept ans), des jours et des jours durant, à l’écart des factions, j’ai le sentiment en ce moment d’assister à la dislocation glacière d’un pôle - peut-être même - des pôles ? Tels que nous les connaissons. Alors qu’était proclamée la loi d’Erin selon laquelle tout était désormais figé, immuable, indépassable, sous contrôle, voilà tout à coup que tout se met à craquer de partout, comme de la glace, soumise à la chaleur du soleil projetant sa lumière crue sur les faits, tenus dans l’ombre jusqu’ici. C’était oublier cette loi éternelle énoncée par des sages des temps très anciens :
L’immuable, c’est la transformation…
Des sages qui depuis longtemps guident mes tâtonnements. J’avais beau me répéter : rien ne dure, ni le dur, ni le mou, rien ne me laissait prévoir, il y a quelques mois encore, que je verrais ce moment, aussi soudainement. Même si je pressentais quelque chose.
Quoi qu’il en soit, assistant en direct à ce phénomène de dislocation, je suis tout à la fois heureux, et en même temps habité d’une crainte profonde, car c’est l’avenir de l’Humanité tout entière qui se joue actuellement. Il en va de la perpétuation ou non des espèces et de l’ensemble de l’écosystème, tel que nous les connaissons. Ce qui n’est pas rien quand même. Après des millions et des millions d’années d’évolution, c’est à nous, ici présents, qu’il revient de prendre cette décision :
Mettre un terme à l’épopée Humaine
ou bien tenter de la pérenniser, jusqu’à l’extinction du soleil ?
Certains disent : 1 milliard d’années au moins, d’autres, 3 milliards d’années.
(Alors pourquoi courir vu qu’il n’y a pas le feu au derche ?)
Voilà où nous en sommes dans le grand jeu du Yin et du Yang qui se déroule sous nos yeux. C’est du moins mon sentiment. Et les moyens de notre choix, nous les avons. Comme jamais aucune espèce ne les a eus entre ses mains, en conscience. Nous avons voulu être les maîtres de notre destin, à présent que cela est, allons-nous nous dérober ? Voilà la question. Le reste…
Et nous pouvons ce que nous voulons !!!
Ce que nous rêvons…
Créatifs, savants, connaissances, expériences, technologies, outils, richesses… tout est là, à notre disposition, pour bâtir un monde (j’allais dire, nouveau) mais ce n’est pas le terme. Un monde qui se prolonge plutôt, tourné vers l’élévation de l’esprit, au contraire la scatologie de pissotière des pourceaux dépravés qui tirent les ficelles. (Je sais, mais il y a des moment aussi…) Le seul obstacle à l’élévation, à la sortie par le haut, c’est le 1%. Pour ne pas dire le 0,1%. Les autres n’étant que des lâches, des pleutres, des corrompus, des valets, sournois, qui n’attaquent que par derrière, ou en meutes sur des oisillons. De la petite bière en fait pour le très grand nombre qui jour après jour prend conscience qu’il est le très grand nombre et qu’ils ne sont rien en comparaison. Une poignée de cacahouètes en somme, face à la multitude. (Merde !!! Quand même…)
Ils ne sont rien, n’ayez crainte
Nous avons dors et déjà bien plus de caméras chez eux qu’ils n’en n’auront jamais chez nous. Des milliards d’yeux, avec outils technologiques embarqués sur la plupart de leurs bonniches, jusque dans leurs chambres à coucher. Ce qui est en cours est irréversible, un processus de cause à effet est enclenché.
Nous sommes la force de vie, le présent et le futur, alors qu’ils sont nus, grâce en partie à l’outil internet, cette corde qu’ils ont tressée pour aller se faire pendre, haut et court. Debout les gens, ils sont sonnés, plus rien ne fonctionne comme ils le voudraient. Partout les grains de sable se multiplient dans les rouages de la machine à broyer, conçue génération après génération dans des cabinets secrets. Mais voilà, nous sommes le nombre, interconnecté, le très grand nombre, qui prend conscience de ce qu’il est, véritablement. Ils ne sont plus rien dès lors que nous savons, et ce n’est plus qu’une question de temps pour que tout le monde sache. La jeunesse s’en charge. Avec maladresse parfois, mais c’est la jeunesse, la force de Vie, l’instinct de Vie personnifié. Une énergie qui lorsqu’elle est libérée purifie, balayant devant elle toute la saleté.
En ce 9 novembre, à leur tour ils viennent de connaître leur mur de Berlin. Rien n’est gagné pour autant ! Une bête immonde, malade, blessée, pleine de rancune, de haine pour l’Humanité, peut jusque dans ses derniers soubresauts causer bien des dommages, commettre bien des outrages, engendrer bien des ravages sur son passage… Soyons sages, le défi en vaut la peine, il nous dépasse ; nous offrant ni plus ni moins que de disparaître - tout net - à moins de nous transcender assez pour atteindre à l’Humain, enfin, traitant avec respect ce qui le fait et qui fait qu’il est.
Voilà ce que m’inspirent les derniers évènements écoulés depuis le 11/9/2016, date à propos de laquelle j’avais posté un texte sur ce blog, dans lequel j’annonçais l’effondrement d’une quatrième tour à Ground zéro, en la personne d’Hillary Clinton. Au moment même du déroulement des fêtes de commémoration annuelles, en mémoire des victimes du 11/9/2001. Un signe me semblait-il… Percutée le 11/9/2016, effondrée sur elle-même le 9/11/2016 date anniversaire par ailleurs du renversement du mur de Berlin… Événement qui à l’époque m’avait inspiré ceci :
Un mur de tomber,
Dix de retrouvés…
(J’vous raconte pas les quolibets.)
J’aurais tendance aujourd’hui à vouloir écrire
Un mur de tombé,
Au suivant…
(Et tant pis pour les détraqués.)
Bernard-Alex Le Moullec - Artiste plasti’cœur