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Tous consommateurs !
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Il s’agit de proposer au public une représentation symbolique, celle d’un monde dans lequel nous évoluons, tels des poissons rouges dans une sphère de verre. Ce qui est visé ici, c’est de susciter un questionnement sur ce que nous vivons – sans nous en rendre compte – le plus souvent. Comme drogués !
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De quoi s’agit-il ?
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Derrière les murs du cynisme, de l’argent, des privilèges, du luxe à outrance et après-moi-le-déluge, un monde carcéral prend place. Un monde carcéral, tapissé de chimères, cerné de peurs artificielles, de leurres aux alouettes, de caméras et d’écrans. Un monde avec sa religion en forme de camisole : la consommation, dont l’idole pourrait très bien être représentée sous la forme d’un cochon, doré à la feuille d’or. En toc!
Au sein de cette prison planétaire, de ce bagne, la France est en train de devenir elle aussi une cellule, aux barreaux bleus blancs rouges. Une cellule, gardée par des matons au service exclusif des adorateurs du veau d’or, en or massif : banquiers, grandes fortunes, rentiers, financiers… aux allures de crickets venus tout dévaster.
Et pendant ce temps, les consommateurs, ces bagnards de la pensée à sens unique, transformés en Hommes-sandwich, tournent en rond autour d’un point fixe, comme des insectes tournant autour d’une lampe halogène, où ils finissent toujours par cramer, tels des possédés sur un bûcher. Est ce une fatalité ? Pour ma part, j’ai envie de leur crier ces quelques mots dérisoires :
Démarquez-vous
Brûlez vos marques
Recouvrez votre liberté.
On n’est pas des Hommes-sandwich !
Détail collage 100X100 : Le moulin à famine
Deux personnages, un dispositif.
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Un bagnard de la pensée à sens unique en costume rayé, accompagné de son alcoolyte, un grapheur venu crier des mots et des phrases à la bombe, sur les murs de la cellule France symbolisée par un espace clos entre des grilles. Trois couleurs dominantes, celles en principe associées à la France ; des couleurs sensées nous rassembler, mais de plus en plus souvent détournées, à seul fin de nous diviser, voir même, de nous jeter les uns contre les autres, (faisant de nous des individualistes solitaires, plutôt que des individualités solidaire), avec pour seul échappatoire : la consommation à outrance.
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rendez-vous les 17 &18 septembre
sur le festival de musique
ZIK ZAC.
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