par Candice Vacle.
Des vaccins contre le Covid-19 arrivent avec une nouvelle technologie. Ce sont les vaccins ARNmessager (ARNm) tels ceux de Pfizer ou de Moderna.
Que penser de ces vaccins ARNm ? Est-il possible d’avoir l’avis d’une organisation indépendante sur le sujet ?
Oui.
Le Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique (CRIIGEN) a rendu un rapport d’expertise sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM, le 12 octobre 20201. Le CRIIGEN écrit être « indépendant des pouvoirs publics, civils et militaires, de toute organisation extérieure »2 et n’avoir aucun lien d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique3.
Deux préambules :
- Le CRIIGEN précise qu’il ne prend aucune « prise de position anti ou pro-vaccinale » ;
- Avec le vaccin ARNm, selon Pr Perronne (qui n’est pas membre du CRIIGEN), il y a le « risque réel de transformer nos gènes définitivement », en bref de « devenir, comme les tomates ou le maïs transgéniques des OGM (organismes génétiquement modifiés) »4.
Ce Comité (CRIIGEN) s’est alarmé au sujet des vaccins ARNm, suite à l’adoption en urgence, le 15 juillet 2020, du Règlement européen n°2020/1043 « concernant la conduite d’essais cliniques et la délivrance de médicaments à usage humain contenant des organismes génétiquement modifiés [OGM] ou consistant en de tels organismes, destinés à traiter ou prévenir les maladies à coronavirus (COVID-19) »5.
Quel est problème de ce règlement ?
Ce règlement « a supprimé toutes les procédures de protection, d’analyse du risque, de contrôle, de suivi, d’étiquetage et d’information du public concernant l’utilisation, le transport, la dissémination dans l’environnement, l’injection aux êtres humains d’organismes et de microorganismes génétiquement modifiés dès qu’il s’agit de recherches ou essais cliniques sur un vaccin ou un médicament contre la Covid-19 », écrit France Soir6.
Voici quelques extraits du rapport d’expertise du CRIIGEN, du 12 octobre 2020, sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM, tels les vaccins ARNm[1]. Son auteur, Dr Christian VELOT, généticien moléculaire à l’Université Paris-Saclay et président du Conseil scientifique du CRIIGEN, écrit :
« Le recours à des vaccins délivrant du matériel génétique viral (ADN ou ARN) est nouveau ou récent. L’utilisation de virus génétiquement modifiés comme vecteurs, notamment à des fins de thérapie génique ou d’immunothérapie a montré à quel point les effets indésirables sont variés, non maîtrisés et peuvent être graves ».
« Dans le cas de vaccins, nous sommes dans une démarche de prévention. Cela concerne donc un nombre considérable de personnes dont la grande majorité est en bonne santé (en tout cas vis-à-vis de la pathologie de laquelle le vaccin est censé nous protéger). Des effets secondaires non maîtrisés auraient donc des retombées considérables, surtout dans une campagne de vaccination de masse telle que celle destinée à lutter contre la Covid-19. Ces retombées pourraient être désastreuses sur le plan sanitaire ».
« Dans sa note de cadrage du 23 juillet 2020 sur la stratégie vaccinale contre la Covid-19, la Haute Autorité de Santé (HAS) déclare : « Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, l’enjeu est donc de concevoir un vaccin le plus efficace et le plus sûr possible en un temps record ». Cette allégation est un non-sens et une aberration de la part d’une autorité telle que la HAS ».
Philippe Harvaux, président de l’association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante (AIMSIB) insiste sur le sujet :
« L’autorité européenne offre un blanc-seing à l’industrie pharmaceutique pour mettre sur le marché des nouvelles technologies de médicaments et de vaccins OGM pour lesquelles toutes les études démontrant l’innocuité n’auront pas été réalisée. Ce sont les patients dans ces conditions qui servent de cobayes et nous, médecins, refusons cet état de fait »[6].
Le 10 octobre 2020, six associations en Europe, représentées par Maître Guillaume Tumerelle, ont déposé devant la Cour de Justice de l’Union européenne un recours en annulation du règlement européen n°2020/1043 susmentionné « pour maintenir les normes de protections concernant les procédés OGM ». Actuellement, ils « attend[ent] les conclusions adverses (Parlement et Conseil de l’Europe) puis une date d’audience » qu’ils espèrent « d’ici quelques mois »7.
Pourquoi le Parlement européen a voté ce règlement sans tenir compte du principe de précaution8 ?
Ce Parlement a-t-il paniqué à l’idée de ne pas avoir de vaccin Covid-19 ? Ça rime à quoi d’avoir un vaccin si son efficacité et sa non-dangerosité ne sont pas prouvées ? Il semble que cette industrie prenne de plus en plus le pouvoir sur nos dirigeants car tous disent « Amen » aux vaccins, sans les vérifications nécessaires.